jeudi 11 octobre 2012

Concours Baltimore !


Ami(e)s fans du chasseur de vampires à la guibolle en bois, voici venir le premier concours du blog. Le lot est un audacieux mélange de plusieurs bédés Baltimore formant le kit ultime pour quiconque souhaite pénétrer dans le monde pas si magique que ça de Baltimore. Sont donc en jeux : le volume "Lord Baltimore : En Quarantaine", le Free Comic Book Day incluant l'histoire inédite de Baltimore "A Passing Stranger", ainsi que le premier numéro de "Baltimore : The Curse Bells". Bonne chance à tous et à toutes, et à la semaine prochaine pour les résultats de ce concours diabolique !

6 commentaires:

  1. ok ok.
    alors..
    hmm pour la 1) je dirai une sorte de couleur jaune / gris façon statue cadavérique.
    la 2) c'est le Homard (merci pour une certaine vidéo postée :)).
    and the last but not least : blanc !

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    1. La direction est fière de vous apprendre que votre participation au jeu concours "Baltymaure" a bien été prise en compte. Merci encore d'avoir participer, l'ami ^^

      PS : 'tain, la gueule de ouf qu'ils m'ont donné sur le visuel de la vidéo...

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  2. Très sympa cette idée de jeu/concours Panatrog. Et, encore désolé pour toi (et un peu pour moi, lol) de cette triste conclusion de la séance dédicaces.
    Pour la première question, c'est amusant parce que moi y en a plus d'une qui me vienne à l'esprit: sur la 3° single issue de The Fury, HB est de couleur blanc crème,sur la couv' du 1° single de The Wild Hunt il est Bleu, sur celle du 8° single issue toujours de The Wild Hunt, Helboy, avec ses cornes entières (Anung un rama donc) est là vert de gris (entre le vert clair et le gris). Couleur grise qui réapparait sur la cover du TPB d'ailleurs...
    Pour la seconde, c'est le mythique Lobster Johnson qui s'invite en Guest star sur la fin de Blood and Iron.
    Ce bon vieux Henry IV chevauchait effectivement un cheval...blanc!

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    1. Ouais, c'est quand même pas mal moche. Mais bon, j'espère que j'aurai l'occasion, plus tard, de me rattraper en te ramenant un truc sympa d'une autre séance de dédicaces...ou alors de te ramener un vrai dragon en écailles et en flammes d'un quelconque séjour dans les landes XD

      Effectivement, tu marques un bon point sur les différentes couleurs de Hellboy. J'étais d'ailleurs tellement fixé sur mon truc que j'en ai oublié les quelques fois où la colorisation de notre héros a été modifié -sur certaines couvertures- dans une certaine idée/volonté de mise en scène. Bien joué, Fab.

      Merci encore de ta participation et de fidélité, l'ami. Réponse du concours dans quelques jours !

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  3. Ce fut à ce moment-là...
    J'aime la sensation de chaleur, dans ma main gauche. J'aime le poids de l'objet, dans ma main droite, 1 kilo et 271 grammes précisément. J'aime le crissement du cuir quand les plis se forment, au cœur du silence noir de la nuit.
    Ben m'avait passé un coup de fil le week-end dernier. Il devait se rendre à Paris. Une séance de dédicaces. Mais pas une séance habituelle, non. Celle-là serait spéciale. Il fallait que je sois là. OK, OK, aller en France ne me disait trop rien, et puis j'avais pas pal de boulot sur le feu, ici. Et l'Europe... Non, l'Europe n'était pas ce que j'appellerais un bon souvenir. Mais c'était Ben. Et je ne pouvais rien refuser à Ben. Elle aurait quoi de spécial cette séance? Il ne m'en avait rien dit. Craignait-il quelque-chose? Bien sûr, j'ai voyagé incognito. Bien sûr, dans l'avion, j'étais seul et à trois rangées derrière. Je m'étais préparé. J'avais demandé comment on disait en français « suivez ce taxi! ». Et tout s'est bien déroulé. Jusqu'à cette librairie en tout cas. Je me suis fondu dans la masse. Personne ne me remarquait. Ben, il faisait son boulot. Crayon, gomme, marqueur... Il levait de temps en temps la tête, pour répondre à un fan, puis reprenait son dessin, cool, comme d'habitude. Super cool, même. Trop cool, peut-être. Je regardais tout le monde et partout, à l'affut du moindre détail qui ne collerait pas. C'est alors qu'il est entré dans la librairie. Bon sang, c'était LUI! En personne... Ce n'était pas pour lui servir de garde du corps que Ben avait requis ma présence, c'était pour le voir, LUI. Il voulait me faire la surprise. Bon sang, sacré Ben, il ne pouvait me faire plus plaisir. C'était LUI, juste à côté de moi, il touchait presque mon coude et il ignorait qui j'étais mais moi, moi je savais, moi, je l'avais reconnu: PANATROG!!! LE Panatrog. Le frenchie qui connaissait tout de nous. Le frenchie dont il se murmurait, dans les couloirs du B.P.R.D., qu'on devait le recruter. C'est vrai, son pouvoir de super-méga-coolitude pouvait servir dans les situations les plus délicates après tout. Bon sang, Panatrog! Sacré Ben, je lui revaudrais ça. Tout s'était bien passé jusque là. Mais quand Panatrog a quitté la librairie avec les dessins de Ben, je n'ai pu m'empêcher de sortir, de le suivre du regard une dernière fois. The legend, quoi! Et je n'ai pas eu le temps. Ils sont sortis de l'ombre comme des éclairs et lui ont arraché la sacoche. Bon sang, avec les dessins de Ben à l'intérieur. Tout est allé très vite. J'ai mis con casque, chaussé mes lunettes, j'ai agrippé une gouttière et je les ai suivi. Par les toits...

    « Mec, je te dis qu'on est pistés! Oui, je sais, personne derrière mais j'ai entendu des bruits, là, sur les toits. Un chat? Tu délires mec, je te dis que je sens une présence. D'ac', on fait une pause, juste pour jeter un œil dans la sacoche mais faut pas s'attarder mec. Alors, y'a du blé dedans? »

    Ils se sont arrêtés dans une ruelle trop sombre, pour vérifier le butin, je suppose. Je ne devais pas laisser passer l'occasion. Ce fut à ce moment-là. J'aime la sensation de chaleur, dans ma main gauche, et l'odeur de chair brûlée, sur les fronts, qu'elle annonce. J'aime le poids de l'objet, dans ma main droite, 1 kilo et 271 grammes précisément, c'est ce que pèse un colt 45. J'aime le crissement du cuir quand les plis se forment, à l'instant où je me prépare à bondir, au cœur du silence noir de la nuit. Et j'ai aimé l'expression sur leur visage, lorsque en fondant sur eux j'ai crié: « Feel The Claw!!! ».
    Lobster Johnson


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    1. Magnifique, tout simplement magnifique. J'ai lu ce roman avec le sourire aux lèvres du début à la fin. Tout y est : Lobster Johnson tranquillement installé à l’arrière de l'avion, le taxi, ...

      J'ai moi même eu l'impression, en lisant ce texte, d'avoir côtoyer le Homard lors de cette dédicace sans l’apercevoir, d'avoir rater un truc über capital qui aurait changer ma vie de fan de héros légendaires. C'est dire à quel point ton roman est magiquement bien construit. Fan du texte, fan du personnage que mon personnage y a côtoyé, mais surtout fan de son auteur, l'énigmatique...non, je ne dois pas révéler son identité. Ce serait un sacrilège.

      Un sincère merci à toi pour ce magnifique cadeau. Vivement son adaptation cinématographique que j'puisse en coller des extraits dans ma vidéo XD

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