samedi 27 octobre 2012

B.P.R.D. Hell On Earth : Wasteland, la preview !


Ladies and messieurs, préparez-vous à vivre, mais surtout à lire, la preview d'une future série intitulée B.P.R.D. Hell On Earth : Wasteland. Encore une fois, l'éditeur Dark Horse a diffusé le tout via le site Comics Alliance. Allez, c'est ti-par :

Résumé :

"Une équipe du B.P.R.D. est en route pour Chicago afin de secourir un groupe d'agents avec lesquels tout contact a été perdu durant l'histoire B.P.R.D. Hell On Earth : The Abyss of Time. Une fois sur place, ils ne trouveront qu'une ville en ruine pleine d'Ogdru Hem géants et d'êtres humains transformés en monstres.

Dessinée par l'artiste anglais Laurence Campbell, cette future mini-série en trois numéros (B.P.R.D. #107 à #109) sera la suite direct de B.P.R.D. Hell On Earth : The Abys Of Time de James Harren. C'est en tous cas ce que semble indiquer le résumé diffusé par Dark Horse. Du coup, on peut facilement deviner que l'histoire dessinée par James Harren se terminera plutôt mal pour les agents du B.P.R.D. venus mettre à jour un étrange site archéologique dans la ville de Chicago. Et le moins que l'on puisse dire en voyant les quatre pages extraites du premier numéro de Wasteland que l'éditeur au cheval sombre a bien voulu montrer aux yeux affamés des fans, c'est que la ville d'Al Capone va sérieusement morfler : 







Autant les deux dernières pages de cet extrait ne racontent pas grand chose - tout juste pourra-t-on souligner l'influence films de zombies -, autant les deux premières semblent être imprégnées d'un certain onirisme. La ville laissée à la nature, l'apparition dans le lointain d'une sorte de monstre à l'allure fantasmée, tout semble être tiré d'un étrange rêve. Ce n'est d'ailleurs peut-être pas pour rien que ces deux pages ont été choisies en complément des deux suivantes. En effet, comment ne pas être piqué par la curiosité face à deux ambiances aussi différentes (l'onirisme et le gore façon film de morts-vivants) et qui, pourtant, cohabiteront dans la même mini-série. Espérons que ce teasing saura se transcendé afin d'apporter aux lecteurs de B.P.R.D. un cocktail inspiré, audacieux et réussi de plusieurs genres. Réponse à toutes ces interrogations en Mai 2013, date de sortie du premier numéro de B.P.R.D. Hell On Earth : Wasteland.

Dernier détail technique, et pas des moindres, les couvertures des trois numéros seront signés par notre bien aimé Dave "le révérend" Johnson, et ça, c'est super classe. Voici d'ailleurs un visuel de la cover du premier numéro qui...comment dire...elle déboîte sévère, quoi :


Si j'devais résumer cette couverture en quelques mots, j'dirais qu'elle semble mettre en avant le fait que l'Homme, tout du moins dans la série Wasteland, sera dans l'ombre et que le monstre, ou la part de monstre qui sommeil en chacun de nous, sera dans la lumière - cette schématisation est bien évidemment volontaire. Ceci est clairement défini par le fait que le corps du soldat, sa partie humaine donc, est plongé dans l'obscurité - qui est définie par la ligne de l'ombre portée sur le mur - et que sa tête, qui est exposée à la lumière, est remplacée par le crâne d'un truc qui est tout sauf humain. La lumière est donc ici révélatrice de la véritable nature de l'Homme. En parlant de lumière, vous aurez également remarqué qu'elle laisse apparaître sur le mur plusieurs tâches et autres trous causés par des impacts de balles. On pourrait voir ça comme le dévoilement des tares de l'Homme : la violence et la guerre. At least but not last, pour ce qui est de l'ombre tentaculaire du soldat, je vous laisse le bon soin de trouver ce qu'elle cache. Et ouais, c'est ça les articles interactifs : j'fais le 3/4 du boulot, et toi tu t'occupes du reste !

2 commentaires:

  1. moi-je-m'occupe-du-reste27 octobre 2012 à 17:58

    Ah, ouiii, la part humaine dans l'ombre et le côté monstrueux dans la lumière... Pertinente remarque/analyse.
    L'ombre est très intrigante car elle peut suggérer deux choses: 1/le monstre tentaculaire qui est dans la combinaison, 2/une femme à la chevelure au vent et qui était peut-être l'humaine qui préexistait à la créature...

    J'ajouterai simplement que un personnage devant un mur troué et dont la séparation horizontale est en relief, une lumière au couleurs chaudes dans le casque du scaphandre se découpant sur un aplat de couleurs froides, voilà deux motifs trèèès moebusiens!

    moi-je-m'occupe-du-reste

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    1. NON DI DIOU ! L'ombre qui représenterait une femme à la chevelure au vent, mais comment ais-je fait pour ne point voir ça ?! Quel œil !

      Il est en effet très très vrai que ce dessin a un ÉNORME côté Moebusien. Comme quoi, quand t'as lu dans ta jeunesse du Moebius et que tu deviens, une fois adulte, un dessinateur, il vaut mieux laisser Moebius s'occuper du reste.

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