Dark Horse aura notre Poe

LA BD :

C'est quoi : BALTIMORE : THE PLAY/CONQUEROR WORM
 

C'est de qui : Mignola, Golden & Stenbeck pour The Play/Corben pour The Conqueror Worm
 

Les couv' :

Déjà croisés dans le coin ? Oui tous, ensemble ou séparément d'ailleurs.
 

Une planche de chaque :

Ça donne quoi : Cette nouvelle aventure du chasseur de monstre est un one shot gothique très réussi, où l'on retrouve le némésis de Baltimore entiché d'une troupe ee théâtre qu'il vampirise petit à petit. Sa fascination résidant en fait en la personne de l'actrice principale, personnage étrange que l'on sera sûrement amené à revoir et qui a ressuscité la tête d'Edgar Poe (tiens, une tête sous une coupole, ça va rappeler de bons souvenirs à certains). Le tout est donc bien sanglant, très noir et en même temps poétique, de quoi redorer un peu le blason de la franchise, assez terne ces derniers temps.

Et puisqu'on parle de E.A. Poe et de gothique, Dark Horse sort simultanément à The Play une nouvelle adaptation d'un texte du père de l'horreur par le grand Corben, habitué de l'exercice et, encore récemment, collaborateur de Mignola (boucle bouclée). Cette fois, c'est du poème "Le Ver Conquérant" qu'il s'agit, pour lequel Corben se lâche pas mal, le situant au XIXème siècle, et prenant pour base de départ le meurtre d'un couple d'amants par le mari jaloux. Mélange de folklore Amérindien, africain et tzigane,  théâtre de marionnettes suggestives, condor lugubre où le maestro fait à nouveau preuve d'un talent inimitable.

LA MUSIQUE :

C'est  quoi : LAST HOUSE ON THE LEFT
  

C'est de qui ? John Murphy
 

La couv' :

Déjà croisé sur B.O.B.D. : Non

On peut écouter ?

Ça donne quoi ? Mélangeant avec un certain bonheur une orchestration classique, toute sourdes de cuivres et cordes, à des phrases synthétiques très éléctro, le tout pour rendre une atmosphère de film d'épouvante classique où le danger semble prêt à sauter sur l'auditeur a chaque changement de rythme ou de mélodies, ce score, sans être particulièrement original, tire néanmoins bien son épingle du jeu. Quelques pistes plus calme atténuent un peu l'ambiance générale d'angoisse et de tension qui flotte sur l'ensemble de la partition. Que ce soit sur la "pièce" de Baltimore ou celle de Corben, cette B.O., qui devrait bien vieillir, est des plus adaptée. L'extrait posté ci-dessus est assez long pour que vous puissiez tester sans peine.

Source : BO/BD