mardi 26 février 2013

Les Abysses du (il était) Temps !


LA BD :

C'est quoi : B.P.R.D. Hell On Earth : The Abyss Of Time

C'est de qui :Mignola, Allie & Harren

Une des couv' :


On les a déjà croisé sur BO/BD ? Oui, ils ont un double des clés d'ailleurs.

Une planche :



Ca donne quoi : Enfin ! Enfin un arc de B.P.R.D. qui fait plaisir, qui tient en haleine, qui innove un peu ! Ca fait plaisir et ça redonne confiance en une franchise qui avait fortement tendance à tourner en rond à force de mini run plus grand spectacle que vraiment intéressante scénaristiquement parlant. Donc de quoi s'agit-il sur ces deux numéros : Un groupe d'agents (la chair à canon du B.P.R.D. censée remplacer l'équipe culte des Sherman et autre Abe, tous en RTT) entre dans un entrepôt abandonné à Chicago pour découvrir le site d'un rituel magique centenaire et une arme Hyperboréenne antique, tout ceci va amener des révélations choquantes sur la préhistoire de l'Homme et du Ogdru Hem. Donc on passe

LA MUSIQUE :

C'est quoi : SILENT HILL

C'est de qui : A. Yamaoka

La couv' :



On l'a déjà croisé chez nous ? Non, bien que l'on ai croisé l'une des B.O de la série.

On peut écouter ? Oui, toute la B.O même


Ça donne quoi ? Il y a fort longtemps, alors que la Playstation n'en était qu'à sa première version, sorte de pavé gris qui s'ouvrait par le dessus, les heureux possesseurs ont eu l'occasion de vivre des expériences vidéoludiques hors du commun. Entre quelques épisodes marquants de Final Fantasy et autres Metal Gear, on a par exemple vécu la naissance d'une franchise dont le premier volet fut un coup d'essai/coup de maître, à savoir Silent Hill. Jeux d'horreur jouant à merveille sur les ambiances et le suspense, la Colline Silencieuse première du nom doit, en grande partie, sa réussite à un score qui alterne les morceaux mélodiques pleins d'émotions à d'autres complètement électroniques, composés de sons effrayants, industriels et froids qui posaient une ambiance terrifiante en quelques secondes. Inutile de dire qu'une B.O comme celle-ci c'est d'une redoutable efficacité sur un arc de B.P.R.D., surtout quand il est de la teneur de celui-là !

Source : BO/BD

2 commentaires:

  1. Je crois bien qu'il n'existe que deux jeux dans toute l'histoire du jeu vidéo qui aient réussis à me faire flipper... Silent Hill et Silent Hill 2.
    Des jeux qui font sursauter, qui font monter l'adrénaline 3 secondes etc, ca y en a à la pelle, mais Silent Hill... Ce n'est même plus de la peur que ce jeu inspire, mais une véritable angoisse, froide et profonde.

    D'autres jeux cherchent à te faire peur avec ce qu'ils te montrent, la c'est avec tout ce qu'on ne voit pas... Ce qu'on ne peut qu'imaginer... Ce qui bien souvent n'arrive tout simplement jamais, mais le jeu te laisse ce vieux doute...

    Ca me rappelle un petit dicton. "Le pire ce n'est pas quand tu vois une araignée dans ta chambre, mais quand tu ne la vois plus". Silent Hill c'est ça à 300%. Je me souviens avoir buggé pendant au moins 10 minutes dans un égout de Silent Hill 2... Premier passage à un endroit, un cadavre dans l'eau croupie. Second passage 5 minutes plus tard... Plus de cadavre... Le truc je l'imaginais me tomber dessus au prochain virage... Donc précaution extreme, je cherche partout... Je l'ai jamais revu ce putain de cadavre xD Idem dans Silent Hill 1 avec des pleurs d'enfant dans les chiottes, le jeu te mène à différents indices pour au final... Rien. Grand moment de solitude :p

    Et pour rebondir sur le sujet, la bande sonore est d'une efficacité juste démoniaque, avec des sons d'ambiance à faire crever un aveugle d'un infarctus, mais surtout quelle justesse dans leur placement, du pur génie. Encore une fois, ils avaient le chic de ne pas toujours faire coller la bande son avec le degré de dangerosité réel de la situation. Juste énorme.

    Bref... Je me suis un peu laissé emporter par mon admiration sans bornes pour ce foutu jeu. Désolé pour le pavé ;)

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    1. Bien que je n'sois pas un fan de la licence "Silent Hill", j'ai néanmoins beaucoup d'estime pour ce qu'il a apporté au genre du Survival-Horror et doit reconnaître avoir pas mal kiffé le deuxième opus (le meilleur). Par contre, je ne me souviens pas du tout du passage avec le cadavre adepte du cache-cache, et c'est bien dommage tant cette idée est juste géniale et traduit parfaitement l'esprit de la licence : la peur la plus efficace est la peur insidieuse, celle que tu ne vois pas mais qui s'promène dans l'coin, pas loin de toi. Ce qui est marrant, c'est que bien que je n'sois pas à fond sur cette licence de jeux (le seul que j'ai terminé est le second épisode; mais en même temps, ce jeu est tellement parfait qu'il ne peut condamner ses suites à être moins bonnes), je dois reconnaître encore écouter aujourd'hui les thèmes musicaux de SH1 et 2 (le "Thème of Laura" concocté par Yamaoka est tout bonnement intemporel). D'ailleurs, pour la p'tite anecdote, j'ai un jeu Silent Hill dédicacé par Yamaoka chez moi. Et ouiiiii, j'ai eu la chance de le croiser et BIM, il m'a signé le "Silent Hill Collection" regroupant les épisodes 2 à 4 de la série. Niark niark. Enfin bref, tout ça pour dire que OUAIS, la bande son ingame du jeu est totalement malade. D'ailleurs, lors des différentes rencontres avec Pyramide Rouge, c'est plus le thème qui l'accompagne qui fout les jetons que lui. C'est bien simple, dès que t'entends les sonorités métalliques tendues à l’extrême qui se dégagent de son thème, ton sphincter se relâche automatiquement. Une sorte de mécanisme naturelle de défense. Konami aurait été d'ailleurs vachement sympa si il avait pensé livrer chaque exemplaire de son soft avec quelques couches.

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