Mike Mignola - le meilleur dessinateur du monde qui, bizarrement, n'est pas franchement apprécier des fans de la première heure des écuries DC et Marvel - s'est confié aux micros du blog Dark Horse afin de raconter dans quelles circonstances a eu lieu la naissance de la série Hellboy. Préparez-vous à lire un moment Historique de l'histoire éditoriale de votre série préférée :
Au bon endroit, au bon moment :
"J'ai raconté cette histoire des tas de fois. En plus d'être mon histoire préférée concernant mon parcours chez Dark Horse, cette histoire est sans aucun doute la plus déterminante de ma carrière - elle est également la meilleure définition possible de l'expression “être au bon endroit au bon moment” (sauf peut-être cette soirée au cours de laquelle j'ai rencontré ma
femme).
Pour faire court, moi et plusieurs autres personnes étions à une soirée lorsque nous avons vu Mike Richardson. Nous nous sommes alors décidés à l'approcher afin de lui parler boulot. Nous luis avons alors dit que nous voulions tous faire nos propres séries pour Dark Horse ET que nous voulions le meilleur contrat creator-owned que Dark Horse pouvait nous proposer. J'étais en bonne compagnie, Frank Miller, Art Adams, Dave Gibbons, John Byrne, Geoff Darrow, etc... Il était assez logique que Dark Horse accepte un deal avec des gars comme nous puisque nous semblions être un investissement plutôt sûr. Mes camarades avaient tous de grands succès commerciaux en poche. C’étaient des géants de l’industrie des comics. Mais moi ? Je venais de dessiner ce que je pense être le seul comic book Alien produit par Dark Horse... et qui n’a rien rapporté. J'ai eu quelques succès modérés, mais pas beaucoup, et il n'y avait aucune raison de penser que j'allais leur en apporter un. Mike a malgré tout accepter et m'a demandé ce que je pensais faire comme série. J'ai dit "Hellboy", et il a répondu "d'accord". Enfin, c'est du moins comme ça que je m'en rappelle. Je sais qu'il ne m’a pas demandé ce qu'était Hellboy. Je ne sais même plus si j'avais un discours de prêt, mais je sais que je m'attendais à une sorte de discussion au cours de laquelle j'aurais dû lui décrire point par point ce qu'était Hellboy. Ce que je veux dire, c'est que vous ne pouvez pas lâcher le titre Hellboy sans vous attendre à une discussion du genre “mais bordel, qu’est-ce que c’est que ce truc ?”. Je ne sais pas si un autre éditeur aurait été intéressé par Hellboy, mais JE SAIS qu’aucun autre ne l’aurait accepté sans avoir une idée de ce que c’était. La vérité, c'est que Mike avait beaucoup plus foi en moi que moi-même. J’apprécie cela."
Pour faire court, moi et plusieurs autres personnes étions à une soirée lorsque nous avons vu Mike Richardson. Nous nous sommes alors décidés à l'approcher afin de lui parler boulot. Nous luis avons alors dit que nous voulions tous faire nos propres séries pour Dark Horse ET que nous voulions le meilleur contrat creator-owned que Dark Horse pouvait nous proposer. J'étais en bonne compagnie, Frank Miller, Art Adams, Dave Gibbons, John Byrne, Geoff Darrow, etc... Il était assez logique que Dark Horse accepte un deal avec des gars comme nous puisque nous semblions être un investissement plutôt sûr. Mes camarades avaient tous de grands succès commerciaux en poche. C’étaient des géants de l’industrie des comics. Mais moi ? Je venais de dessiner ce que je pense être le seul comic book Alien produit par Dark Horse... et qui n’a rien rapporté. J'ai eu quelques succès modérés, mais pas beaucoup, et il n'y avait aucune raison de penser que j'allais leur en apporter un. Mike a malgré tout accepter et m'a demandé ce que je pensais faire comme série. J'ai dit "Hellboy", et il a répondu "d'accord". Enfin, c'est du moins comme ça que je m'en rappelle. Je sais qu'il ne m’a pas demandé ce qu'était Hellboy. Je ne sais même plus si j'avais un discours de prêt, mais je sais que je m'attendais à une sorte de discussion au cours de laquelle j'aurais dû lui décrire point par point ce qu'était Hellboy. Ce que je veux dire, c'est que vous ne pouvez pas lâcher le titre Hellboy sans vous attendre à une discussion du genre “mais bordel, qu’est-ce que c’est que ce truc ?”. Je ne sais pas si un autre éditeur aurait été intéressé par Hellboy, mais JE SAIS qu’aucun autre ne l’aurait accepté sans avoir une idée de ce que c’était. La vérité, c'est que Mike avait beaucoup plus foi en moi que moi-même. J’apprécie cela."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire