Le deuxième et dernier numéro de la mini-série "Sledgehammer 44" étant disponible dans toutes les bonnes crèmeries du monde depuis la semaine dernière, le site Newsrama s'est donc entretenu avec ses deux maîtres forgerons histoire de faire un point sur ce que ce "Iron Man" aura apporté à la mythologie du démon cornu mais aussi sur le devenir de cette toute nouvelle licence. Cerise sur le Boxmaster (hmmm...miam miam), Mignola nous parle même de la façon dont il sélectionne les quelques dessinateurs chanceux qui viennent bosser sur le Hellboyverse. Comme d'habitude, la traduction ayant été réalisée par mes soins (dou iou spique inegliche ?), vous me pardonnerez la syntaxe toute pourrie de l'ensemble ainsi que l'aurtaugrafe quelque peu...hésitante. Allez, enjoy :
Newsrama : Comment le Sledgehammer s'intègre-t-il dans le panthéon des héros comme Hellboy, Abe Sapien ou bien encore Lobster Johnson ?
John Arcudi : Et bien, je pense que Sledgehammer s'y intègre plutôt bien. Comme il ressemble à un robot, Sledgehammer est un personnage plus "fantastique" que les tous autres. Nous n'avons jamais eu un personnage de ce genre dans l'univers B.P.R.D.. Vous avez un homme fantôme avec Johann, un homme poisson avec Abe, un homme démon avec Hellboy, mais Sledgehammer est le premier homme robot.
Et comme il ressemble à un robot et utilise des éléments de science fiction, nous avons tenu à lui apporter des attributs humain en plaçant une personne dans l'armure.
Nrama : Qu'est-ce qui rend "Sledgehammer 44" unique par rapport aux autres séries de robots ?
Arcudi : Sans trop en dire, je dirais que "Sledgehammer 44" n'est pas ce à quoi les lecteurs s'attendent. Mike et moi ne cherchons pas à lancer une franchise à la "Iron Man"; nous essayons seulement de raconter l'histoire d'un gars et la façon dont l'armure qu'il est censé piloter va le transformer de simple soldat en quelque chose...d'autre. Va-t-il devenir un grand héros, un ange ou bien un démon ?
Nrama : Mike, nous savons que l'armure VES appelée Sledgehammer traîne dans votre esprit depuis pas mal de temps - elle est même apparue en tant que personnage secondaire dans la première série de Lobster Johnson, "Iron Prometheus". Comment avez-vous assemblé toutes les pièces du puzzle - on peut même voir Sledgehammer dans une case du volume "B.P.R.D. : The Dead" - pour cette nouvelle série ?
Mike Mignola : Je ne sais plus si j'ai eu l'idée de ce robot avant de commencer à écrire la première série Lobster Johnson... peut-être. "The Iron Prometheus" a peut-être été une excuse pour créer l'armure VES. Je ne me souviens plus vraiment. Ce dont je me souviens - et je pense que vous le verrez dans la section sketchbook du futur TPB "Sledgehammer 44"-, c'est que, dès le départ, je savais que la technologie de l'armure continuerait d'exister bien après qu'elle soit détruite dans "Iron Prometheus". D'ailleurs, au moment d'écrire "Iron Prometheus", j'avais déjà réalisé un dessin de la seconde génération de l'armure VES, celle où il porte une veste en cuir - ce qui était en fait un hommage aux vieux films et séries comme "Rocketman". J'ai vraiment modelé le look de Sledgehammer à partir de ce genre de personnages de serials. A l'époque, je pensais que ce serait cool d'avoir un personnage qui se rapprocherait d'un super-héros dans le Hellboyverse.
J'ai donc toujours su que nous utiliserions l'armure VES plus tard. Le tout a été de déterminer qui écriait et qui dessinerait la future série qui le remettrait sur le devant de la scène. Lorsque vous créez un univers, il y a toujours des personnages qui restent sur le côté et qui vous répètent "Quand est-ce que je vais avoir ma propre mini-série ?" Et malheureusement pour eux, nous ne pouvons sortir des bédés qu'en fonction des dessinateurs que nous avons à bord. Du coup, lorsque j'ai vu le travail de Jason Latour, je me suis dis "voilà le gars idéal pour cette série !"
Je vais rectifier ce que je viens de dire. "Sledgehammer 44" a d'abord été écrit pour John Severin - il a réalisé la série "Witchfinder" pour nous. Et au moment où il s’apprêtait à finir cette série façon western, John Arcudi lui a demandé ce qu'il voulait faire après. John lui a alors dit qu'il voulait dessiner une série qui prendrait place pendant la Seconde Guerre Mondiale. A l'époque, ce fut un véritable point faible pour nous du point de vue de la chronologie de nos bédés; Lobster Johnson est mort avant la Seconde Guerre Mondiale et Hellboy est arrivé sur Terre vers sa fin. Le seul personnage que l'on pouvait intégrer en plein milieu de la Seconde Guerre Mondiale était le Professeur Broom, et ce même si on ne pouvait pas le montrer dans une situation de combat. Nous avons alors commencer à réfléchir à une histoire qui serait centrée sur des soldats Américains, ce qui correspondait aux attentes de Severin, et qui prendrait place dans le Hellboyverse. C'est à ce moment là que j'ai réalisé que c'est dans cette histoire que la seconde génération d'armures VES devait apparaître. "Sledgehammer 44" a commencé comme un projet pour John Severin, mais il n'a malheureusement jamais pu la terminer.
Nrama : Qu'est-ce qui fait que Jason Latour a été, pour vous, le dessinateur idéal pour cette série ?
Mignola : Et bien, je ne suis pas du genre à chercher quelque chose en particulier chez un dessinateur. Hellboy a été un cas très différent dans le sens où nous avons eu besoin de quelqu'un qui avait un style qui se rapprochait un peu du mien, mais qui en même temps n'était pas un imitateur - c'est pour cette raison que Duncan Fegredo s'est révélé être le meilleur choix possible. Avec les séries "B.P.R.D." et les autres bédés "Hellboy", nous ne sommes pas à la recherche d'un style spécifique. Nous nous efforçons simplement de chercher le bon artiste, ou un gars que nous aimons bien, pour telle ou telle bédé. Lorsque j'ai vu Tyler Crook pour la première fois, j'ai su qu'il était génial et qu'il avait quelque chose en plus. Tyler n'était pas qu'un gars qui dessinait et qui passait par là. Il avait un truc en plus qui le différenciait de tous les autres artistes.
Pour ce qui est de Jason Latour, j'ai adoré la solidité et l'équilibre de son travail. Il y a également une petite touche d'humour dans son style qui me plait bien. En plus de son style assez complet, Jason est également le genre de gars qui peut tout dessiner, et j'aime ça. Il n'est le dessinateur type à ne dessiner que des super-héros.
Il y a tellement de gars dans l'industrie du comics qui, lorsque vous vous penchez sur leur travail, s'avèrent au final n'être que des dessinateurs de super-héros. Avec une série basée sur la Seconde Guerre Mondiale, vous avez besoin d'un dessinateur qui soit capable de dessiner des gens portant des vêtements. Et le problème avec les dessinateurs de super-héros, c'est que certains rament vraiment lorsqu'ils doivent dessiner des gens normaux ou des trucs qui prennent place dans cette période historique. Lorsque vous demandez à ces gars de vous dessiner une bédé type "Seconde Guerre Mondiale", certains sont capables de vous dessiner des tanks qui ressemblent à des vaisseaux spatiaux...même si ils utilisent des références visuels. Mais lorsque j'ai vu le travail de Jason, j'ai su qu'il était capable de tout dessiner. Donc ouais, je suis vraiment content de pouvoir travailler avec lui.
Nrama : Comment décririez-vous l'armure Sledgehammer ainsi que son potentiel ?
Et comme il ressemble à un robot et utilise des éléments de science fiction, nous avons tenu à lui apporter des attributs humain en plaçant une personne dans l'armure.
Nrama : Qu'est-ce qui rend "Sledgehammer 44" unique par rapport aux autres séries de robots ?
Arcudi : Sans trop en dire, je dirais que "Sledgehammer 44" n'est pas ce à quoi les lecteurs s'attendent. Mike et moi ne cherchons pas à lancer une franchise à la "Iron Man"; nous essayons seulement de raconter l'histoire d'un gars et la façon dont l'armure qu'il est censé piloter va le transformer de simple soldat en quelque chose...d'autre. Va-t-il devenir un grand héros, un ange ou bien un démon ?
Mike Mignola : Je ne sais plus si j'ai eu l'idée de ce robot avant de commencer à écrire la première série Lobster Johnson... peut-être. "The Iron Prometheus" a peut-être été une excuse pour créer l'armure VES. Je ne me souviens plus vraiment. Ce dont je me souviens - et je pense que vous le verrez dans la section sketchbook du futur TPB "Sledgehammer 44"-, c'est que, dès le départ, je savais que la technologie de l'armure continuerait d'exister bien après qu'elle soit détruite dans "Iron Prometheus". D'ailleurs, au moment d'écrire "Iron Prometheus", j'avais déjà réalisé un dessin de la seconde génération de l'armure VES, celle où il porte une veste en cuir - ce qui était en fait un hommage aux vieux films et séries comme "Rocketman". J'ai vraiment modelé le look de Sledgehammer à partir de ce genre de personnages de serials. A l'époque, je pensais que ce serait cool d'avoir un personnage qui se rapprocherait d'un super-héros dans le Hellboyverse.
J'ai donc toujours su que nous utiliserions l'armure VES plus tard. Le tout a été de déterminer qui écriait et qui dessinerait la future série qui le remettrait sur le devant de la scène. Lorsque vous créez un univers, il y a toujours des personnages qui restent sur le côté et qui vous répètent "Quand est-ce que je vais avoir ma propre mini-série ?" Et malheureusement pour eux, nous ne pouvons sortir des bédés qu'en fonction des dessinateurs que nous avons à bord. Du coup, lorsque j'ai vu le travail de Jason Latour, je me suis dis "voilà le gars idéal pour cette série !"
Je vais rectifier ce que je viens de dire. "Sledgehammer 44" a d'abord été écrit pour John Severin - il a réalisé la série "Witchfinder" pour nous. Et au moment où il s’apprêtait à finir cette série façon western, John Arcudi lui a demandé ce qu'il voulait faire après. John lui a alors dit qu'il voulait dessiner une série qui prendrait place pendant la Seconde Guerre Mondiale. A l'époque, ce fut un véritable point faible pour nous du point de vue de la chronologie de nos bédés; Lobster Johnson est mort avant la Seconde Guerre Mondiale et Hellboy est arrivé sur Terre vers sa fin. Le seul personnage que l'on pouvait intégrer en plein milieu de la Seconde Guerre Mondiale était le Professeur Broom, et ce même si on ne pouvait pas le montrer dans une situation de combat. Nous avons alors commencer à réfléchir à une histoire qui serait centrée sur des soldats Américains, ce qui correspondait aux attentes de Severin, et qui prendrait place dans le Hellboyverse. C'est à ce moment là que j'ai réalisé que c'est dans cette histoire que la seconde génération d'armures VES devait apparaître. "Sledgehammer 44" a commencé comme un projet pour John Severin, mais il n'a malheureusement jamais pu la terminer.
Nrama : Qu'est-ce qui fait que Jason Latour a été, pour vous, le dessinateur idéal pour cette série ?
Mignola : Et bien, je ne suis pas du genre à chercher quelque chose en particulier chez un dessinateur. Hellboy a été un cas très différent dans le sens où nous avons eu besoin de quelqu'un qui avait un style qui se rapprochait un peu du mien, mais qui en même temps n'était pas un imitateur - c'est pour cette raison que Duncan Fegredo s'est révélé être le meilleur choix possible. Avec les séries "B.P.R.D." et les autres bédés "Hellboy", nous ne sommes pas à la recherche d'un style spécifique. Nous nous efforçons simplement de chercher le bon artiste, ou un gars que nous aimons bien, pour telle ou telle bédé. Lorsque j'ai vu Tyler Crook pour la première fois, j'ai su qu'il était génial et qu'il avait quelque chose en plus. Tyler n'était pas qu'un gars qui dessinait et qui passait par là. Il avait un truc en plus qui le différenciait de tous les autres artistes.
Pour ce qui est de Jason Latour, j'ai adoré la solidité et l'équilibre de son travail. Il y a également une petite touche d'humour dans son style qui me plait bien. En plus de son style assez complet, Jason est également le genre de gars qui peut tout dessiner, et j'aime ça. Il n'est le dessinateur type à ne dessiner que des super-héros.
Il y a tellement de gars dans l'industrie du comics qui, lorsque vous vous penchez sur leur travail, s'avèrent au final n'être que des dessinateurs de super-héros. Avec une série basée sur la Seconde Guerre Mondiale, vous avez besoin d'un dessinateur qui soit capable de dessiner des gens portant des vêtements. Et le problème avec les dessinateurs de super-héros, c'est que certains rament vraiment lorsqu'ils doivent dessiner des gens normaux ou des trucs qui prennent place dans cette période historique. Lorsque vous demandez à ces gars de vous dessiner une bédé type "Seconde Guerre Mondiale", certains sont capables de vous dessiner des tanks qui ressemblent à des vaisseaux spatiaux...même si ils utilisent des références visuels. Mais lorsque j'ai vu le travail de Jason, j'ai su qu'il était capable de tout dessiner. Donc ouais, je suis vraiment content de pouvoir travailler avec lui.
Mignola : C'est le genre de truc que les chamans d'Hyperborée auraient pu faire. Cette armure canalise l'énergie Vril et la convertie en un "pouvoir". En gros, la fourchette qui se trouve dans le dos de l'armure pompe cette énergie directement dans l'atmosphère et la transforme en un bordel que vous pouvez balancer avec vos doigts.
Dans le tout premier sketch de la seconde génération d'armures VES, j'avais placé un gros pistolet à rayons sur l'une de ses jambes. Je ne sais plus trop si c'est idée qui a été rejeté ou bien si c'est ce sketch qui n'est pas arrivé jusqu'à Jason Latour, mais l'idée était que cette énergie traversait toute l'armure et était ensuite expulsée à travers cette arme - un truc que la première génération d'armure n'avait pas. En gros, l'armure VES est un catalyseur.
Dans le tout premier sketch de la seconde génération d'armures VES, j'avais placé un gros pistolet à rayons sur l'une de ses jambes. Je ne sais plus trop si c'est idée qui a été rejeté ou bien si c'est ce sketch qui n'est pas arrivé jusqu'à Jason Latour, mais l'idée était que cette énergie traversait toute l'armure et était ensuite expulsée à travers cette arme - un truc que la première génération d'armure n'avait pas. En gros, l'armure VES est un catalyseur.
Arcudi : Cette version de l'armure VES augmente la force physique de son porteur et lui permet également de léviter. Sa fonction première est d'exploitée des vagues d'énergie vrill et de les renvoyer de façon explosive. C'est plus ou moins ce que vous pouvez voir dans le premier numéro de la série "Sledgehammer 44"; ça ainsi que les effets que peut causer cette armure à la personne qui se trouve dedans.
Mignola : C'est l'effet secondaire du port de l'armure. Toute cette énergie vrill qui parcours l'armure a des répercussions sur la personne qui la porte. C'est comme avoir affaire à des radiations; vous ne pouvez pas jouer avec cette énergie sans que cela ne vous affecte d'une quelconque manière.
Nrama : Et qui pilote cette armure VES dans "Sledgehammer 44" ? Y-a-t-il un seul type ou bien est-ce une équipe de pilotes ?
Mignola : John et moi n'avons pas couvert l'histoire complète des différents essais de l'armure VES. Il y a donc eu le gars qui l'a porté dans l'histoire "Iron Prometheus", et je présume qu'il y a eu d'autres pilotes d'essai entre la fin de cette histoire et le début de "Sledgehammer 44"; mais peut-être pas. John et moi n'avons pas encore travaillé sur ça.
Nrama : Avoir un tel monstre d'acier sur un champ de bataille ne peut qu'être mortel pour les Nazis. Quelles sont les possibilités offertes par une série comme "Sledgehammer 44" ?
Mignola : Les nazis n'ont pas construit leur robot afin de combattre l'armure VES. Les américains ont appris que les nazis avaient construit un robot et ont donc décidé d'envoyer le leur afin de le détruire. Je pense que "Sledgehammer 44" montre la première utilisation de l'armure sur un champ de bataille.
Faire des histoires qui se déroulent dans le passé est quelque chose d'assez pervers dans le sens où si l'armure a été utilisée un million de fois au cours de la Seconde Guerre Mondiale, les gens en parleraient sûrement aujourd'hui. En faisant cette bédé, je savais que cette histoire devait être une petite histoire, et ce afin qu'elle n'impacte pas trop la chronologie de l'univers Hellboy. Cette bédé montre donc une machine spectaculaire, classée top secret et qui, au final, peut très bien s'apparenter à une légende urbaine. Dans l'univers de Hellboy, les gens de notre époque pourraient se dire "les nazis avaient des vaisseaux spatiaux et des robots. J'ai même entendu dire que les américains avaient des robots ainsi qu'un homme mécanique." Cette série raconte donc une histoire qui aurait très bien pu se dérouler à une certain époque de cet univers et que le gouvernement Américain réfuterait aujourd'hui si on leur en parlait.
Nrama : Scott Allie m'a dit que lorsque ce personnage est né, une personne du staff de Dark Horse l'a appelé "le Iron Man de Mike". Y-a-t-il des thématiques qui lient votre création et celle de Marvel ? Comment les différencieriez-vous ?
Mignola : Et bien, Sledgehammer est mon Iron Man dans le sens où c'est un gars qui porte une combinaison. Et vraiment, avec cette idée, je voulais quelque chose qui rappellerait le côté hésitant et puissant du Iron Man de Jack Kirby.
Le plus compliqué avec le design de ce personnage a été sa tête. Ça a été plutôt dur de lui trouver une tête qui ne ressemblait pas à celle de Iron Man. Pour éviter une comparaison trop direct avec Iron Man, je lui ai mis trois lentilles à la place des yeux. Lorsque je parle du fait que je me sois inspiré du Iron Man de Kirby, je parle du design du vieux Iron Man. J'ai adoré l'idée d'un gars portant une combinaison et capable de soulever un bâtiment.
Nrama : Dernière question - vous avez parlé de vouloir faire dans le futur d'autres histoires pour "Sledghammer 44". Le verrons nous un jour interagir avec d'autres personnages comme Abe ou Hellboy ?
Mignola : John Arcudi et moi sommes actuellement en train d'écrire trois nouveaux numéros de "Sledgehammer 44". Je pense que ça devrait sortir plus tard dans l'année ou bien en 2014. C'est en cours, mais avant de réaliser ça, nous avons de nouvelles idées à mettre en place...
Arcudi : Sledgehammer aura un grand rôle à jouer lorsque le moment sera venu. Mike et moi avons juste quelques détails à peaufiner.
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