lundi 27 octobre 2008

Lobster Johnson Polystone Statue


Lobster Johnson rejoint Hellboy dans la Classic Heroes Collection de Electric Tiki !

Avec son costume rétro et son nom absurde, Johnson le Homard est l'un des personnages les plus mémorables de l'univers de Mike Mignola. Peu de gens connaissent la vérité se cachant derrière la légende du Homard. A vrai dire, la grande majorité du public croit à un simple personnage de fiction. Hellboy et le B.P.R.D. savent que Johnson est bien réel, et qu'il chasse les monstres ainsi que les Nazi depuis les années '30. Le sculpteur Rubin Procopio, avec la supervision artistique de Tracy Mark Lee, créèrent cette statue de l'un des héros les plus has-been du monde de la bande dessinée. Sortie en 2006, cette statue est en rupture de stock chez le fabricant et reste aujourd'hui quasiment introuvable.

Chaque statue est peinte et numérotée à la main, et est vendue avec un certificat d'authenticité.

Fiche technique :

Type : Statue limitée à 500 exemplaires
Taille : 368.3mm x 279.4mm x 209.55mm
Poids : 2.27 kg
Sculpeur : Ruben Procopio
Fabricant : Electric Tiki
Prix actuel : 300€

dimanche 26 octobre 2008

Fegredo à Lille, trop beau pour être vrai...


...En effet, pour des raisons personnelles, le nouveau dessinateur en charge de la série Hellboy doit annuler sa venue à Lille. Un méchant coup du sort après le retrait de Sean Philips. On souhaite tout de même bonne chance aux pauvres organisateurs de ce Festival quelque peu maudit. Il sera en effet difficile pour eux de continué sans les principaux acteurs de cet événement de la bd ! Quant à nous, pauvres fanboys que nous sommes, il ne reste plus qu'à attendre patiemment jusqu'à l'année prochaine...En espérant très fort que notre auteur anglais soit de nouveau programmé !

samedi 25 octobre 2008

In the Chapel of Moloch [Cover définitive]


Toujours prévu pour ce Mercredi 29 Octobre, jour de sortie au cinéma de Hellboy 2, la dernière aventure du Big Red Monster dévoile enfin sa couverture finale, celle-là même que vous retrouverez dans votre comic shop préféré...dans moins de 4 jours ! C'est beau, trés beau et on à hâte, bordel de nom d'un démon !

mercredi 22 octobre 2008

1. Mariage noir


Résumé :

"Liz Sherman est kidnappée par les membres d'une ancienne secte. Hellboy et les membres du B.P.R.D. se lancent à sa recherche, dans ce récit de sorcellerie et de possession. Le personnage de feuilleton radiophonique baptisé Johnson le Homard inspire un tout jeune Hellboy, qui se lance dans une aventure où il se met au service de la justice, sur les traces de son héros préféré."
Extrait : 




Le voici enfin, le premier volume de la version toon de Hellboy, celle là même qui saura plaire aux grands et aux petits ! Voici donc venir l'adaptation française de Black Wedding, premier mini-volume de la série Hellboy Animated édité chez Dark Horse...Presque deux ans plus tôt ! Alors, que dire de cette version made in Delcourt ? Et bien pas grand chose, enfin si, pas mal de choses...Mais pas en bien, en fait !

La reliure tout d'abord qui, étant beaucoup trop souple, aura vite fait de montrer des signes de faiblesses si vous décidez de l'emmener avec vous lors de vos différents déplacement à l'extérieur. Aussi résistant qu'un exemplaire de Télé Poche, cette bédé ne doit pas être trop malmenée au risque d'avoir de mauvaises surprises comme des traces de pliures. Le papier ensuite, un assemblage de pages recyclées donnant un mauvais rendu manga à l'ensemble de l'ouvrage. D'autant plus que l'impression et le rendu des couleurs de cette bédé est totalement ratée, un désastre sans nom. Des couleurs vives et chaudes de la version de Dark Horse, Delcourt nous offre ici un magnifique rendu passé à la machine à laver. C'est terne, fade...Bref, en deux mots : c'est moche et en plus très cher ! 6.90€ pour une bédé de poche d'à peine 32 pages. Vous serez, je pense, d'accord avec moi, c'est cher payé pour ce que c'est !

Nous ayant habitué à des ouvrages de qualité (L'édition spéciale du 3ème souhait notamment), l'éditeur Delcourt signe ici son premier ratage intégrale, traitant sa dernière acquisition avec un certain mépris et ne rendant que plus difficile son intégration dans le cœur des fans de l'hexagone.

Fiche technique :


Scénario : Tad STONES et Jim PASCOE
Dessin : Rick LACY et Fabio LAGUNA
Couleurs : Dan JACKSON
Date de parution : 22/10/2008
Prix : 6.90€

mardi 21 octobre 2008

Hellboy Animé: un juste milieu entre la BD et les films ?


A n'en pas douter, cette fin de mois sera sous le signe du « grand singe rouge » puisque, comme chacun sait, Hellboy repointe le bout de ses cornes limées dans les salles obscures, et ce dès le 29 octobre. L'éditeur SPHE a donc la bonne idée de sortir les deux longs métrages d'animation qui étaient disponibles depuis maintenant pas mal de temps outre Atlantique. Une excellente nouvelle, tant ce petit détour ravira les fans du comic book original. Présentation rapide des deux bêtes !

Assez étrangement, la sortie de Hellboy 2 Les légions d'or maudites n'a pas fait l'unanimité. Pourtant un événement comme celui-ci était franchement attendu... hélas, cette aventure aura fait diverger les avis entre ceux qui attendaient « le nouveau film de Del Toro », ceux qui espéraient une suite à la hauteur du premier épisode et enfin ceux qui n'aspiraient qu'à une chose : que l’œuvre de Mike Mignola soit présentée avec la même modeste maestria que celle du premier volet... Le film est ce qu'il est, à savoir une aventure dans l'ensemble plutôt agréable, mais une chose est certaine : le côté un petit peu élitiste réservé aux initiés et lecteurs de toujours se voit sacrifié pour une démonstration plus grand public que sincèrement fidèle. Les défenseurs s'empresseront de souligner la grandeur du réalisateur de L'échine du Diable à avoir su se réapproprier le matériau originel, ce à quoi les détracteurs répondront sans doute légitimement que la richesse incroyable des aventures papiers se serait bien passée d'une édulcoration. C'est donc dans cette atmosphère mi figue mi raisin que sortent enfin les deux aventures animées, moment absolument propice pour la découverte de ces deux essais plus ou moins concluants... Et si la qualité de l'animation est légèrement en delà de ce qu'on aurait désiré, la fidélité aux fascicules semble bien avoir été le maître mot de l'entreprise. Choix dont on ne remerciera jamais assez les auteurs tant les multiples références et clins d'oeil agrémentent à merveille ces deux histoires totalement inédites.

A l'origine, Hellboy sous sa forme cartoonesque devait se voir offrir les joies d'une série entière. Annoncée pour une diffusion sur la chaîne Cartoon Network pour le mois d'octobre 2006, l'entreprise se verra vite annulée et se contentera de deux longs métrages d'une durée maximale d'une heure et quart. Public visé ? Les kids ! Cible évidente de la part des producteurs qui auront bien senti passé l'indécision des parents d'emmener voir en salles les aventures d'un démon défonçant du monstre tentaculaire et du nazi retors !

Hellboy Animé se doit donc de trouver un juste milieu entre la constance vis-à-vis du travail de Mignola et le nouvel objectif envisagé. Prévu pour être édité sous la forme de deux DVD, la mise en scène de Hellboy : le sabre des tempêtes et Hellboy : de sang et de fer est confiée à l'animateur Tad Stones qui avait fait ses armes dans les prestigieux studios Disney. Passant le pas avec Le retour de Jafar en 1994, Stones a potassé durant quelques années l'univers d'Aladdin grâce à quelques épisodes de la série télévisée et s'est ensuite consacré à l'aventure de Buzz L'éclair. Supervisant l'ensemble du projet Hellboy avec la bénédiction du père Mignola, il confiera les rênes à Phil Weinstein pour le premier épisode (Balto 2 et 3) et à Victor Cook pour le second. Cook vient lui aussi du pays magique de Mickey et, bien avant de s'attaquer à Red puis aux aventures du Spectaculaire Spider-man en 2008, il fit ses gammes avec Buzz, Tarzan et Lilo & Stitch. Si les deux métrages sont tenus par Stones, la différence qu'apportent les deux suppléants est, elle, très importante puisque le ton s'avère radicalement différent, la direction artistique et graphique des personnages étant, bien entendu, la même. Les deux épisodes ne sont donc pas tout à fait sur un pied d'égalité puisque, chose évidente, la pertinence dans l'approche du premier se révèle incroyablement plus léchée que celle du second.

Ne boudons pas notre plaisir tout de même puisque les deux s'en tirent honorablement et offrent, malgré une direction parfois un peu trop infantile, ce que les amoureux de la BD n'ont pas retrouvé dans le film de Del Toro. Car, chose amusante, ce n'est pas vraiment le film du mexicain qui est remis en cause mais bel et bien son appropriation d'une manière peut-être un peu trop sensitive et naïve de l'univers mignolesque qui fait défaut. La contre partie sera donc offerte par ces deux épisodes qui retrouvent cet aspect brut de décoffrage si présent dans le comic book. Trouvant le juste milieu entre l'onirisme, les bastons bourrines et les blagues à deux balles, cette variation animée ravira sans doute les amateurs. Tout comme la présence d'une multitude de références aux tomes édités chez Delcourt : si les intrigues sont totalement inédites, chaque incursion dans l'univers du démon s'accompagne de son lot de rappels sympathiques. Rien que la présence de l'agent Kate Corrigan dans l'équipe annonce la couleur du projet. Totalement indépendante des deux longs métrages dont-il ne conserve que la présence du prestigieux casting pour la doublure vocale, c'est bien en s'affranchissant des adaptations live que l'entreprise parvient à faire son beurre : trouvant un juste milieu entre la froideur magique du trait de Mignola et l'amour des monstres et autres Freaks de Del Toro, cette initiative se voit bonifiée par de nouvelles créatures enrichissant le bestiaire génial. En territoire connu dans Hellboy : le sabre des tempêtes avec l'apparition de spectres, morts vivants et autres possessions, l'épisode se permet même de faire une incursion rapide mais jouissive du côté des têtes volantes japonaises de l'un des volets dessinés. Au pays du soleil levant, ce segment s'attarde sur une intrigue de protection d'un sabre millénaire déchaînant la convoitise des démons : chauve-souris géante, femme araignée et démons lovecraftiens, ils sont tous appelés pour mener la vie dure au sauveur cornu !

Le second, Hellboy : de sang et de fer, perd un peu de sa magie folle et démesurée faute à une animation gentiment négligée comparée à la réussite du premier. Cependant, l'histoire prend une toute autre direction et propose de s'atteler à la dimension gothique de l'univers de Mignola : loups-garous, goules, vampires... même les apparitions fantomatiques de traces ensanglantées sur les fenêtres sont à l'ordre du jour pour offrir à Hellboy une jolie aventure. Narration sympathique avec la mise en parallèle de deux histoires, présente et passé, le film prévu pour les jeunes a même le courage de reprendre l'hommage de Mignola à la vierge d'acier de Bava... Et les amoureux du terrible bras droit du prince dans Hellboy 2 les légions d'or maudites auront même la joie de découvrir un minotaure possédant le même attribut manuel ! S'apparentant plus à un épisode de Scooby Doo musclé (générique dans un cimetière glauque compris !), celui-ci s'offrira tout de même une jolie partition composée par Christopher Drake qui reprend ici et là quelques notes de Beltrami... Ces deux épisodes sont donc à découvrir absolument pour tous les lecteurs acharnés et tous ceux qui ont découvert Hellboy sur grand écran car, même si on aurait préféré une approche plus adulte, l'ensemble demeure tout de même fort agréable. On conclura en soulignant la réelle bonne volonté de la série, n'hésitant pas à faire intervenir la terrible Hécate, mais on ne saura que trop conseiller de vous replonger dans les planches du père Mignola qui semblent être les seules à vraiment posséder l'esprit Hellboy !

Source : DVDRama

lundi 13 octobre 2008

Le mois d'Octobre sera sous le signe du démon cornu

Le mois d'Octobre sera sous le signe du démon cornu

Vers la fin du mois d'Octobre 2008, quelques-uns parmi vous préparons leur fête d'halloween peut être. Mais auparavant, Octobre 2008 sera le mois de l'Appel des Ténèbres ou plutôt le mois d'Hellboy.

En effet, le nouveau film de Guillermo del'Toro, Hellboy et les Legions d'Or Maudites, écrit avec Mike Mignola sortira dans vos salles et Delcourt vous propose aussi la traduction de Hellboy : Darkness Call ainsi qu'une nouvelle série adapté des Hellboy Animated qui débute avec Hellboy Aventures tome 1 : Mariage Noir. Alors si avec ça, vous passez à coté d'Hellboy, c'est que vous l'avez fait exprès...

...Mais revenons sur L'appel des Ténèbres.

Cette nouvelle aventure est beaucoup plus noir que les précédentes. Mignola ne ménage pas sa créature qui va affronter une Baba Yaga qui ne va pas lui faire de cadeau. Elle va lui mettre un adversaire à sa taille : Koscheï. Les affrontement entre Hellboy et Koschei sont assez spectaculaires.

Cette aventure annonce aussi ce qui nous attends pour la suite. Et là, ce n'est pas très bon pour notre ami " rouge". Un nouveau dessinateur a pris en main la destinée d'Hellboy. Il s'agit de Duncan Fegredo que certains ont découvert avec Enigma (chez DC/Vertigo). Il faut voir ce très beau travail sur cette œuvre.

Résumé :

Quelque part en Italie, Igor Bromhead invoque Hécate.
En Angleterre, Hellboy de retour d'Afrique se repose dans la maison de son ami Harry Midleton. Mais quelque part, tapi dans l'ombre, la Baba Yaga peaufine sa vengeance...

vendredi 10 octobre 2008

Un flyer promotionnel pour Hellboy Animated !


Anchor Bay, l'éditeur des DVD Hellboy Animated, commence sa campagne promo en lâchant ce flyer à destination des revendeurs de DVD afin de présenter le contenu des aventures animées du démon cornu.

jeudi 9 octobre 2008

Les dessous de la cover de "B.P.R.D. The Warning #4"


KEVIN NOWLAN : Le petit dessin de Johann dans le coin gauche de la couverture devait être retirer au moment de l'encrage. Mike l'avait dessiné uniquement pour s'amuser sans penser une seule seconde à le laisser dans la version définitive. J'ai été ravi lorsque j'ai réussi à le convaincre de le laisser.

Version crayonnée :


Version encrée :


Version finale :

Compte-rendu : Avant-première de Hellboy 2


Une fois sorti de la séance de dédicaces organisée par Album, me voilà parti en direction de Châtelet afin d'assister à l'avant-première du dernier chef d’œuvre de Guillermo del'Toro, Hellboy 2 : Les légions d'or maudites. J'arrivais donc sur les lieux de l'évènement avec une heure d'avance sur le planning, soit à 19h15, heure de mise à disposition des billets réservés sur le site web des cinémas UGC. Une fois mon billet en ma possession, me voilà en train d'attendre dans la file d'attente de la première séance de Hellboy 2. Car oui, contrairement à ce qui était initialement prévu, il y eut au final 2 séances, l'une à 20h15, l'autre à 20h30. Cette organisation de dernière minute permit au public des deux salles d'apercevoir le réalisateur du film.

20h15
, l'entrée de la salle 6 de l'UGC Ciné Cité est enfin ouverte et la foule prend très vite place au sein de l'une des plus grandes salles du cinéma. Quelques minutes à peine après m'être installé au deuxième rang, les lumières s'éteignent, laissant ainsi apparaître GDT qui, sous les applaudissements du public, se poste dans un coin de la salle afin de laisser à un speaker le bon soin de faire les présentations. L'homme évoque ainsi la filmographie du réalisateur sous les applaudissements de la salle, et il faut bien le dire, c'est le Labyrinthe de Pan qui remporte la victoire de l'applaudimètre suivit de près par notre ami Hellboy. Arrive enfin Guillermo del'Toro qui, avec le sourire aux lèvre et sous les applaudissement d'un public en quasi délire, se lance dans un discours improvisé pour l'occasion. Sont ainsi abordés l' approche artistique du film, ses différents thèmes, la fascination qu'éprouve le réalisateur pour notre démon fétiche ainsi que l'éventuel succès que connaîtra le film face au futur James Bond.

Le réalisateur, grand philosophe dans l'âme, à sut en effet résumé la bataille opposant son film au
Dark Knight de la manière suivante : "Even if The Dark Knight still hurt my ass, I hope we'll f**k 007 !" Phrase qui, vous vous en doutez, sut faire son petit effet, puisque la première moitié de la salle explosa de rire tandis que l'autre moitié se mit à applaudir de manière plus qu'explosive. Ce fut donc sur cette petite note d'humour que Guillermo del'Toro quitta la salle, non sans avoir signé un autographe à l'un de ses fans opportuniste, afin de pouvoir repartir dés le lendemain pour la Nouvelle Zélande, puisqu'il était venu en France spécialement pour l'occasion.

mercredi 8 octobre 2008

In the Chapel of Moloch [Extrait]


Le futur one-shot de Mike Mignola se dévoile enfin via cette preview de 3 pages. Que dire si ce n'est que c'est beau ?! Que c'est trés beau ! Ne ratez pas cet évênement, toujours prévu pour le 29 Octobre, qu'est le retour de Mike Mignola sur sa série ! Sinon, c'est moi ou bien les décors ont l'air beaucoup plus travaillés que dans les précédents chapitres du maître ?! En tout cas, ça fait bien plaisir de retrouver notre Hellboy tout angulaire et plongé dans des noirs profonds, trés plaisir même.




"B.P.R.D. : The Warning #4", la preview !


Résumé :

"Liz reste introuvable par ses collègues du Bureau suite à son combat contre des robots géants dans les rues de Munich."

Extrait :




Ecrit par Mike Mignola et John Arcudi et dessiné par Guy Davis, cet arc se situe juste après les évènements survenus dans Killing Ground. Kevin Nowlan rejoint Mignola sur les covers.


Fiche technique :

Scénaristes : Mike Mignola et John Arcudi
Artiste : Guy Davis
Couleurs : Dave Stewart
Cover Artiste : Mike Mignola
Date de Publication : 08 Octobre 2008
Format : 32 pages
Prix : $2.99

Compte-rendu : Séance de dédicaces avec del'Toro


Une séance de dédicaces avec Guillermo del'Toro ainsi que l'avant-première du film Hellboy 2 eurent lieu le Lundi 06 Octobre 2008, une journée de dingue pour le méga fan de Hellboy que je suis, une journée en demi-teinte malheureusement...

Persuadé que cette séance de dédicaces serait une merveille de souvenirs et de signatures, me voilà planter devant le magasin
Album St Michel à 06 heures du matin. Oui je sais, je vous vois déjà venir devant votre écran : "Quoi ?! Mais t'es dingue mec ! T'as du arriver 2 heures avant tout le monde ?!" Et ben non, même pas ! Malgré cette heure plus que matinale, je fus le 10ème d'une file d'attente qui, en fin de journée, compta pas mois de 60-70 personnes. Mais autant le dire tout de suite, l'organisation plus que lamentable de l’événement aura vite fait d'achever les espoirs des fans venus voir leur maître. Les choses furent très vite annoncer par le personnel d'Album : 1 seule et unique dédicace par personne et interdiction d'engager la conversation avec del'Toro !

Le but de ce petit jeu ?
Faire passer un maximum de personnes en un minimum de temps. Et en cas de refus ? Des vigiles prêts à vous dégagé en cas de nécessité. Et oui, des vigiles à Album, vous ne rêvez pas. Pourquoi ? Parce que l’événement fut organisé par Universal France et non par les responsables d'Album, ses derniers ne servant qu'à fournir un lieu de rencontre avec le réalisateur. Vous l'aurez donc très vite compris, cette rencontre ressembla fortement à une sorte de fabrique à signatures informelle et impersonnelle, un beau petit délire ne ressemblant pas à grand chose finalement. Malgré cette organisation tayloriste, le plus gros du monde venu à la rencontre n’eut pas le droit à sa signature, un peu normal au vu du temps de présence de l'artiste, mais bon...

Maintenant que mon coup de gueule est passé, revenons en à cette séance de dédicaces et ses bons côtés...car oui, il y en avait malgré tout. Quelle ne fut pas notre surprise de recevoir à l'ouverture du magasin un artbook du film
Hellboy 2 ! Un très beau geste de la part d'Universal qui me permit d'avoir cette bible graphique...en double, et zuteuh ! Une fois mon ticket de passage obtenu, me voilà parti pour revenir sur les lieux de la rencontre à 17h30, soit une demie-heure avant l'arrivée du réalisateur dans une boutique fraîchement décorée pour l'occasion. Et oui, ce fut un Album des plus stylisé qui attendit les fans : poster géant, écran plasma diffusant la bande annonce du film Hellboy 2 en boucle, figurines et main droite de l'apocalypse servant à décoré l'arrière du magasin. La grande classe donc...

18h00
sonne, Guillermo del'Toro débarque dans le magasin, prend aussitôt place derrière sa table à signatures et répond aux quelques questions de l'équipe télé de France 2 présent sur le site. Une fois la campagne promo terminer, les premières personnes commencèrent à défiler devant le réalisateur afin d'obtenir un minimum de souvenirs de cette journée. Plusieurs minutes plus tard, la 9ème personne passe, mon tour arrive enfin et c'est tout sourire que je m'avances vers le réalisateur avec une photo de moi & lui prise lors de l'avant première du film l'Orphelinat en Janvier de cette même année. Malgré la bonne dizaine d'objets -Comic books Golden Army, jaquettes de DVD, volume du Ver Conquérant,...- que j'ai pu amené pour l'occasion, la sélection de ce souvenir si spécial à mes yeux ne fut pas trop difficile...normal me direz-vous. J'arrive donc devant l'artiste, le salut, lui serre la main, lui tend ma photo qu'il signe, la récupère et me fait jeté par un vigile lorsque je demande à prendre une photo de moi avec mon réalisateur fétiche, la méga classe quoi.

Pour tout vous dire, je ne suis resté que
2 min devant Guillermo del'Toro lors de cet événement, un scandale lorsque l'on sait à quel point cet homme est présent pour ses fans et du temps que j'ai pu passé avec lui lors de l'avant-première de sa dernière production...Facilement 20 minutes ! Cette rencontre fut donc une déception au vu de l'organisation plus que chaotique de la part du duo Album/Universal mais fut également un petit plaisir coupable pour votre blogmaster. Ben oui, lorsqu'un gros veinard comme moi put avoir une rencontre aussi magique -N'ayons pas peur des mots- que celle organisée pour la première du film l'Orphelinat, comment peut-il ne pas se dire que : "Ben c'est pas grave ! J'ai pu avoir une signature de plus quoi !" ?!

Malgré ses conditions de travail déplorables imposées par ses différents attachés de presse,
del'Toro sut rester souriant, très sympathique et à l'écoute de ses nombreux fans venus le voir avant la première de son dernier film. Et oui, la journée n'était pas encore finie pour Guillermo del'Toro...Ainsi que pour moi !


vendredi 3 octobre 2008

Une variant pour la statue "The Third Wish" !


Quelques jours seulement après l'annonce d'une statue basée sur la mini-série Hellboy : The Third Wish par le fabricant Mindzeye Studios, voici qu'arrive celle annonçant la sortie d'une version dite Cold Cast Bronze de la dite statue. Tout comme sa petite soeur, cette résine aux teintes bronzées sera limitée à seulement 200 exemplaires dans le monde. La seule différence entre ces deux versions se situera au niveau du prix : la version regular coûtera 250$ tandis que sa cousine couleur ferraille mal vieillie coûtera 265$. Vu la différence de prix, je pense que tout le monde sera d'accord si je dis que c'est celle en bronze qui partira la première.




jeudi 2 octobre 2008

Test du site Gamekult


Test publié le 25 Septembre 2008

Éditeur : Konami
Développeur : Krome Studios
Prix de lancement : 60 €
Genre : Action-Aventure
Multijoueur : 1 à 2 Jouable online

A quelques semaines de la sortie de Hellboy II : Les légions d'or maudites, le second volet des aventures de Hellboy au cinéma, Konami a la bonne idée d'éditer un Hellboy : The Science of Evil qui ne retrace pas du tout l'histoire du film à venir. Ce titre ne comporte donc aucun spoiler et c'est à peu près tout ce qu'on peut lui trouver de positif.


Test :

Inutile de commencer par le couplet classique du scénario puisque Hellboy : The Science of Evil, n'en a tout simplement aucun. Pourquoi s'embarrasser ? Le jeu se découpe en une demi-douzaine de chapitres rétrospectifs qui n'entretiennent qu'un rapport lointain entre eux. Ils se déroulent le plus souvent en Europe de l'Est mais Hellboy voyage également en Afrique du Nord et au Japon pour casser de la créature démoniaque. Ludiquement parlant, cette petite affaire prend forme dans un jeu d'action-aventure mâtiné de beat'em all. En dirigeant Hellboy à la troisième personne, le joueur doit vider des contrées lugubres de leur contenu en ennemis. Pour mener à bien ses missions, il possède son fameux revolver magnum et surtout une gamme de coups bien trop modeste : un coup faible, un coup fort, une chope et quelques combos. En dernier ressort, il peut aussi se saisir d'objets tombés sur le sol ou carrément laisser échapper une transe à peine perceptible. Bien que le jeu se déroule souvent à l'air libre, on a quasiment toujours l'impression d'être enfermé. Dans une optique étrange, les développeurs ont misé sur des décors cycliques à base de tombes, de caisses ou d'ordinateurs géants. Résultat : il ne se dégage aucune impression de grandeur dans les niveaux, comme dans les combats. Le charisme du rougeaud en prend un coup même si ce choix, généralement dit de la facilité, a au moins l'avantage de préserver le jeu de quelques bugs de surenchère.

Le principal défaut de Science of Evil ne se cherche pas bien longtemps. C'est tout simplement son manque d'imagination. La soupe Hellboy se compose en intégralité d'ingrédients périmés, piqués dans leur ensemble à God of War qui lui-même ne s'était pas gêné pour les emprunter à droite et à gauche mais avec beaucoup plus de brio, faut-il le préciser. Le titre abuse par exemple des actions contextuelles qui surviennent à l'approche de la moindre porte. Il n'hésite pas non plus à prôner le finishing move à tout crin, quitte à reproduire la même technique de combat lent pour tous les ennemis. N'allez pas croire non plus que le jeu possède des centaines d'adversaires différents. Trois ou quatre types de créatures par chapitre, boss tue-l'amour compris, c'est bien le maximum. Et ne parlons pas de l'I.A. qui pousse instinctivement les vilains à se coincer dans les aspérités du niveau pour ne plus en bouger jusqu'à leur destruction. Au début du jeu, on affronte même des légions entières de micro-monstres qui donnent au joueur l'impression de déglinguer ses propres serviteurs dans Overlord. Après tout ça, il est peu probable que les fans trouvent la force de finir l'aventure. Ils pourront toutefois la recommencer à deux, en coopération online ou sur la même console. Si ça peut au moins leur éviter d'acheter chacun un exemplaire du jeu, c'est toujours ça. 

Note global : 3/10 - Mauvais 

Résumé :

L'actualité européenne est chargée pour Krome Studios. A une semaine d'intervalle, le développeur australien voit sortir sa tête d'affiche Star Wars : Le Pouvoir de la Force, et son fond de bouteille Hellboy : The Science of Evil. Bien que ces deux titres jouissent de licences, ces dernières sont sans commune mesure en terme de popularité et il est déjà certain que Hellboy 360 ne passera pas à la postérité. Si au moins l'ex-cornu démoniaque se démenait pour tenir la vedette dans un jeu potable, peut-être arriverait-il à sortir de l'ombre mais compte tenu de son manque d'ambition et de son penchant actuel pour l'action réchauffée, il ne va pas quitter l'enfer de si tôt.

Les plus... 

- Coopération en ligne ou en split 
- Quelques blagues dans les cut-scenes

Les moins... 

- Une vielle soupe déjà servie 
- Court et pourtant ennuyeux 
- Une gamme d'actions réduite 
- Pas de scénario

mercredi 1 octobre 2008

Le Hellboy des films n'est pas celui de Mike Mignola


Mais cela ne dérange pas plus que ça l'auteur de comics !

Mignola revient justement sur les différences entre son Hellboy, et celui qui apparaît dans les films de Guillermo del'Toro, à travers notamment une scène de "cuite", qui voit Hellboy et Abe Sapien... chanter. « C'est une scène qui n'aurait aucune chance de se produire dans le comics, c'était trop chargé d'émotion, mais ça fonctionne dans le film. Guillermo voulait une scène de chanson alcoolisée. Je lui ai simplement dit "C'est toi le patron". Je suis également réservé devant les scènes Hellboy/Liz, mais Guillermo sait comment réussir de tels moments. »

A l'image d'une autre scène encore, celle du marché des Trolls, on voit toute la différence entre Mike Mignola qui imaginait quelque chose de « petit et sinistre », et le résultat à l'écran, beaucoup plus spectaculaire. Mais le créateur d'Hellboy s'agace-t-il à la longue de toutes ses interprétations personnelles, qui en révèlent parfois plus sur del'Toro que sur son personnage, selon ses propres mots ? Accepterait-il de voir sa création chanter à nouveau, si le réalisateur mexicain le proposait dans le cadre du troisième volet ? « Mec, fais ce que tu veux », a-t-il d'ores et déjà prévu de répondre.

Test du site JeuxVideos.com


Test publié le 16 septembre 2008


Editeur : Konami 
Développeur : Krome Studios 
Type : Beat'em all 
Support : Blu-ray 
Multijoueurs : 2 joueurs 
Sortie France : 25 septembre 2008
(24 juin 2008 aux Etats-Unis) 
Version : Voix en anglais, textes en français 
Classification : Déconseillé aux - de 12 ans 


Test :

Faisant suite au chef-d'oeuvre de Guillermo Del Toro, Hellboy The Science of Evil n'est cependant pas l'adaptation du premier long-métrage et encore moins celle du second qui nous arrivera le 29 octobre prochain. Non, il s'agit simplement d'un titre qui profite du prochain film du réalisateur mexicain pour faire du gringue aux amateurs du comics de Dark Horse et à fortiori à ceux d'action pixélisée. Peine perdue car le soft de Krome Studios a faux à tous les niveaux.

En premier lieu, sachez que le jeu n'a pas de scénario à proprement parler. Il s'agit en fait d'une succession de flash-back qui nous conduiront de par le monde, de la Roumanie en passant par le Japon. Au total six chapitres qui vous réclameront en moyenne une heure pour être bouclés. D'ailleurs, le premier point noir du jeu a trait à sa longévité factice synonyme de niveaux linéaires bien trop longs. A ce stade, on ne parlera même plus de redondance et de lassitude tant il est difficile de trouver la plus petite étincelle d'envie en parcourant les stages. Ceci dit, cette absence de sensations vient également du fait qu'on doit tout le temps se coltiner les mêmes genres d'ennemis qu'on battra inlassablement de la même façon. En somme, vous aurez droit à chaque niveau à un ou deux types d'adversaires spécifiques, certains étant parfois des "dérivés" d'ennemis rencontrés auparavant. Chapeau pour le manque d'ambition et de finition.

Les armes à feu peuvent servir pour affaiblir rapidement vos ennemis.

Si cette introduction vous a malgré tout donné envie de poursuivre, alors poursuivons. Comme je le disais, les combats, au centre de n'importe quel beat'em all, sont ici un des plus gros défauts du titre. Je sais, ce n'est pas très encourageant. Malheureusement, les développeurs n'ont semble-t-il guère été inspirés puisqu'on dénombre un nombre réduit de coups nous permettant simplement d'enchaîner quelques coups de poing (faibles et forts) ou de donner des coups de pieds. Pire, le mode Furie (disponible une fois qu'on aura rempli la jauge liée) est visuellement faiblard (seul un voile rouge à l'écran nous fait comprendre qu'on l'a activé) et on ne ressent pas vraiment un quelconque sentiment de puissance en l'utilisant. Il restera alors la possibilité de détruire une bonne partie du décor pour récupérer des armes de fortune comme des rochers, des troncs d'arbres, des tuyaux, etc. Si ça ne vous suffit pas, libre à vous de chercher les différents types de munitions pour votre Samaritain afin de faire plus rapidement le ménage. Enfin, "rapidement" est un grand mot puisqu'après chaque tir, Hellboy devra recharger son arme automatiquement. Dans ce cas-là, mieux faudra affaiblir vos adversaires puis placer un finish move histoire de récupérer son arme (massue, épée...). A ce sujet, mentionnons aussi le fait de pouvoir terminer brutalement un monstre une fois agrippé ou de le balancer dans les airs avant de le terminer via une action contextuelle pour retrouver un peu de santé.

L'art et la manière de flinguer un jeu en un type d'actions contextuelles.

En parlant d'actions contextuelles, il faut aussi savoir que Krome Studios n'a pas vraiment compris l'intérêt de la chose. Ainsi, pour eux, le fait de devoir constamment détruire des pans de murs ou des portes en tapotant une touche d'action se révèle fun. Malheureusement, c'est loin d'être le cas et devoir se taper ces actions une dizaine de fois par niveau agace et lasse. Même chose pour les boss qui n'ont généralement aucune classe et qu'il est possible d'achever grâce auxdites actions qui se montrent tout aussi inintéressantes que celles mentionnées plus avant. De plus, si on y rajoute des séquences inutiles (celle de la destruction de la pagode atteignant des sommets d'idiotie), une localisation succincte, qui nous permet malgré tout de profiter de la voix de Ron Perlman, des bugs de collision et des bonus peu stimulants à débloquer, que nous reste-t-il donc ? Eh bien un mode multi mes bons amis, en écran splitté ou en online. Oui, mais sachant que ce mode nous propose uniquement de reprendre l'aventure solo avec un ami (le second joueur incarnant Liz Sherman ou Abe Sapien), vous comprendrez qu'on passera vite à autre chose. Ne tergiversons pas, Hellboy The Science of Evil est un titre inutile, sorte d'antithèse aux phantasmes cinématographiques de Del Toro, qui n'arrivera probablement jamais chez vous, ce qui constitue finalement le seul point positif de ce test.

Les notes

Graphismes

8/20 - Quelques décors disposent de belles couleurs et d'ambiances apaisantes mais globalement le jeu ne fait pas honneur aux capacités de la machine. Le design de la plupart des monstres est hideux, ce qui est logique pour des monstres mais ce qui l'est beaucoup moins pour un jeu vidéo. De plus, les stages sont tous plus vides les uns que les autres, ceci ne donnant pas vraiment envie d'en voir plus.

Jouabilité

8/20 - La liste des combos est limitée et la possibilité d'utiliser une arme à feu (avec différents types de munitions), celles de nos ennemis ou de profiter de finish moves ne change rien à la donne : les combats sont mous et répétitifs. De plus, les stages sont bien trop longs, sans aucune mise en scène et les actions contextuelles à répétition, pour défoncer une porte ou un mur la plupart du temps, énervent rapidement.

Durée de vie

8/20 - Six stages qui demandent en moyenne une bonne heure pour être bouclés. La possibilité de reprendre l'histoire avec un ami est à mentionner même si tous les problèmes évoqués plus avant font ici acte de présence. Bref, vu les bonus peu intéressants à débloquer et l'aventure lénifiante, peu de chance que vous y reveniez une fois bouclé le mode solo.

Bande son

10/20 - Les musiques sont discrètes et n'ont rien de fantastique, de même que le doublage qui nous permet tout de même de retrouver Ron Perlman dans le rôle d'Hellboy.

Scénario

On ne peut pas vraiment parler de scénario dans le cas présent puisque l'histoire enchaîne les flash-back, ceci permettant aux développeurs d'éviter des transitions. De plus, la mise en scène est inexistante, les dialogues tombent à plat et le personnage d'Hellboy n'a aucune consistance.

Note Générale

7/20 - Vieillot dans son approche, reprenant des mécanismes de jeu éculés, sans emphase, Hellboy : The Science of Evil fait fort dans le domaine de la médiocrité. Affichant sans aucune pudeur un prix de 60 euros, le titre de Krome Studios se destine de lui-même à l'échec commercial après celui artistique. Beau tour de force pour ce beat'em all du pauvre qui ne fait que mettre en avant les immenses qualités des longs-métrages de Guillermo Del Toro. Rien que pour ça, on pourrait lui dire merci.

Hellboy Mug


Mike Mignola a apporté sa petite touche artistique à ce tout nouveau mug Hellboy ! Cette tasse arbore un dessin en couleur représentant Hellboy ainsi que son logo.


Fiche technique :

Date de sortie : 01 Octobre 2008
Prix à sa sortie : 12.99$