Lee Bermejo, voilà bien un nom qui restera à jamais ancré dans la légende Hellboyesque. Un nom synonyme de cruelle déception. Je tiens d'ailleurs à préciser qu'une série d'articles relatant le triste sort de Lee Bermejo verra bientôt le jour. C'est toujours bon à savoir et ça ne coûte rien, ou presque.
Quelle ne fut pas ma surprise, que dis-je, ma joie, d'apprendre que Lee Bermejo (l'artiste qu’annonça Scott Allie en 2005 pour reprendre la succession de Mike Mignola en tant que dessinateur sur la série Hellboy) serait en rencontre dédicace sur Paris. Avec une nouvelle comme celle là, j'eu beaucoup de mal à penser à autre chose. Mais voilà, comme vous pouvez l'imaginer, j'ai dû faire face à un énorme problème de conscience. Devais-je rappeller à Bermejo sa cuisante humiliation auprès de Dark Horse ? N'allais-je pas blesser l'artiste plus qu'autre chose ? Jusqu'où un fanboy peut-il aller dans sa passion ?! Qu'est devenu Mickaël Vendetta ? Des questions qui allaient très vite devenir un poids dans ma vie de tous les jours. Oui môsieur, à ce point là !
J'errais donc seul, sans but, en demandant conseil auprès de plusieurs de mes proches afin de savoir si, oui ou non, je devais faire preuve de culot lors de cette séance de dédicaces. Les réponses varièrent, le doute s'installa de plus en plus dans mon petit cœur de fan apeuré. Le jour J arriva, l'hésitation devait laisser sa place à la décision finale. Oui, j'allais faire preuve d'un culot monstre et tant pis si ça plaît pas ! Si par malheur je devais me faire jeter tel un malpropre par Bermejo, je n'aurai qu'à lui expliquer les raisons de ma requête. Et toc !
Me voilà donc parti de chez moi à 05h15 du matin à prendre le premier métro de la journée, celui de 05h30, afin de prendre ma place dans une file d'attente déjà composée de 4 personnes....A 06h15 et sous la neige ! Vous vous rappelez la seconde grande vague de froid du mois de février ? Figurez-vous que j'eu la primeur de laisser l'empreinte de mes chaussures sur les premiers centimètres de neige masquant les trottoirs parisiens. La classe, non ? Comment ça, non ?! Et bien, laissez moi vous dire que le temps passe vraiment pas vite lorsque l'on se gèle les miches sous la neige à faire du surplace devant un magasin de bédés, à attendre son heure d'ouverture. Et croyez moi, on se sent très vite seul à regarder les premières sableuses de la journée, et ce même si on retrouve de vieilles connaissances et que l'on se mette à papoter de... Ah oui, voici un autre petit problème que je rencontre assez souvent lorsque je fais une séance de dédicaces. Mon in-cultisme sur tout ce qui concerne le monde la bédé en général. Il est du coup, pour moi, pas évident du tout de me fondre dans la masse lorsque je cherche à papoter avec les personnes m'entourant dans une file d'attente. On se sent, du coup, encore plus seul...
Enfin bon, on finit par s'y faire...Malheureusement !
Le temps passe, mes doigts de pieds souffrent deviennent bleu, mes vêtements se transforment en éponges à neige et Album finit enfin par ouvrir ses portes à l'heure, fait assez rare pour être souligner d'ailleurs. Une fois mon ticket de passage en poche, voilà-t-il pas que l'on nous apprend comment se déroulera la rencontre avec les 4 invités du jour. Chacun aura droit à sa, ou ses signatures, mais se verra imposer par le biais d'un tirage au sort l'auteur de son sketch. En gros : Vous venez pour un sketch de dell'Otto et vous repartez avec un sketch de Bianchi. Vu le monde présent ce jour-là, il était dès le départ clair que tout le monde n'aurait pas son sketch avec un tel système de fonctionnement. Album et la logique, y'à pas à dire, mais ça fait deux !
Retour devant les portes d' Album à 15h00, non sans avoir fait un détour par la casba afin de se réchauffer un peu et de changer de doigts de pieds, à attendre l'arrivée des artistes. Ce qui ne dura pas très longtemps puisqu'ils arrivèrent à peine 10 minutes après. Me voilà donc dans la première fournée pour un tirage au sort endiablé qui m'accorda un sketch de...Simone Bianchi ! Bon, je vais éviter de faire l'hypocrite avec vous. Sur le coup, je dois l'avouer, j'étais carrément dégouter de la vie. J'voulais un Bermejo et je me retrouve avec un gars dont je n'ai jamais entendu parler. On ne sait pas vraiment comment réagir dans un moment comme ça...
Quelle ne fut pas ma surprise, que dis-je, ma joie, d'apprendre que Lee Bermejo (l'artiste qu’annonça Scott Allie en 2005 pour reprendre la succession de Mike Mignola en tant que dessinateur sur la série Hellboy) serait en rencontre dédicace sur Paris. Avec une nouvelle comme celle là, j'eu beaucoup de mal à penser à autre chose. Mais voilà, comme vous pouvez l'imaginer, j'ai dû faire face à un énorme problème de conscience. Devais-je rappeller à Bermejo sa cuisante humiliation auprès de Dark Horse ? N'allais-je pas blesser l'artiste plus qu'autre chose ? Jusqu'où un fanboy peut-il aller dans sa passion ?! Qu'est devenu Mickaël Vendetta ? Des questions qui allaient très vite devenir un poids dans ma vie de tous les jours. Oui môsieur, à ce point là !
J'errais donc seul, sans but, en demandant conseil auprès de plusieurs de mes proches afin de savoir si, oui ou non, je devais faire preuve de culot lors de cette séance de dédicaces. Les réponses varièrent, le doute s'installa de plus en plus dans mon petit cœur de fan apeuré. Le jour J arriva, l'hésitation devait laisser sa place à la décision finale. Oui, j'allais faire preuve d'un culot monstre et tant pis si ça plaît pas ! Si par malheur je devais me faire jeter tel un malpropre par Bermejo, je n'aurai qu'à lui expliquer les raisons de ma requête. Et toc !
Me voilà donc parti de chez moi à 05h15 du matin à prendre le premier métro de la journée, celui de 05h30, afin de prendre ma place dans une file d'attente déjà composée de 4 personnes....A 06h15 et sous la neige ! Vous vous rappelez la seconde grande vague de froid du mois de février ? Figurez-vous que j'eu la primeur de laisser l'empreinte de mes chaussures sur les premiers centimètres de neige masquant les trottoirs parisiens. La classe, non ? Comment ça, non ?! Et bien, laissez moi vous dire que le temps passe vraiment pas vite lorsque l'on se gèle les miches sous la neige à faire du surplace devant un magasin de bédés, à attendre son heure d'ouverture. Et croyez moi, on se sent très vite seul à regarder les premières sableuses de la journée, et ce même si on retrouve de vieilles connaissances et que l'on se mette à papoter de... Ah oui, voici un autre petit problème que je rencontre assez souvent lorsque je fais une séance de dédicaces. Mon in-cultisme sur tout ce qui concerne le monde la bédé en général. Il est du coup, pour moi, pas évident du tout de me fondre dans la masse lorsque je cherche à papoter avec les personnes m'entourant dans une file d'attente. On se sent, du coup, encore plus seul...
Enfin bon, on finit par s'y faire...Malheureusement !
Le temps passe, mes doigts de pieds souffrent deviennent bleu, mes vêtements se transforment en éponges à neige et Album finit enfin par ouvrir ses portes à l'heure, fait assez rare pour être souligner d'ailleurs. Une fois mon ticket de passage en poche, voilà-t-il pas que l'on nous apprend comment se déroulera la rencontre avec les 4 invités du jour. Chacun aura droit à sa, ou ses signatures, mais se verra imposer par le biais d'un tirage au sort l'auteur de son sketch. En gros : Vous venez pour un sketch de dell'Otto et vous repartez avec un sketch de Bianchi. Vu le monde présent ce jour-là, il était dès le départ clair que tout le monde n'aurait pas son sketch avec un tel système de fonctionnement. Album et la logique, y'à pas à dire, mais ça fait deux !
Retour devant les portes d' Album à 15h00, non sans avoir fait un détour par la casba afin de se réchauffer un peu et de changer de doigts de pieds, à attendre l'arrivée des artistes. Ce qui ne dura pas très longtemps puisqu'ils arrivèrent à peine 10 minutes après. Me voilà donc dans la première fournée pour un tirage au sort endiablé qui m'accorda un sketch de...Simone Bianchi ! Bon, je vais éviter de faire l'hypocrite avec vous. Sur le coup, je dois l'avouer, j'étais carrément dégouter de la vie. J'voulais un Bermejo et je me retrouve avec un gars dont je n'ai jamais entendu parler. On ne sait pas vraiment comment réagir dans un moment comme ça...
Qu'à cela ne tienne, je vais voir
Bianchi, lui tend une feuille rouge et lui demande avec le sourire un magnifique Hellboy. "Hellboy ?! Ok, no problem !" Bianchi
regarde la feuille avec une certaine incrédulité, se met à tapoter la
table avec ses doigts, commence à réfléchir en émettant un Hmmm, et finit par demander à dell'Otto (Il se trouvait juste à sa droite)
l'un de ses artbooks afin d'y trouver l'inspiration. Une fois le dit
artbook en main, le dessinateur italien se met à le feuilleter, finit
par trouver la section dédié à Hellboy et une fois la bouille du
démon cornu bien tête, fait danser le crayon à papier sur la feuille
rouge. Puis, alors que je ne m'y attendais absolument pas, Bianchi
pose le crayon à papier, prend un crayon de couleur et se met à
coloriser un peu son chef d’œuvre. A ce moment là, j'étais tout
simplement sur le c**. J'ai toujours rêver d'avoir un sketch avec le
p'tit truc en plus, le genre de truc qui fait que c'est un trésor qu'on
prend un malin plaisir à exposer aux yeux de tous. Et alors que je ne
m'y attendais pas, Bianchi le fait, just for me, le mec qui était
dégoûter de le voir même pas 5 minutes avant. Comme quoi, il faut
toujours attendre d'y être avant de critiquer. Que cela serve de leçon
au râleur que je suis. C'est au moment où je suis en plein milieu d'un
orgasme sans fin que Bianchi me remet son sketch, me remercie d'être venu le voir avec un grand sourire et me serre la main. Bianchi, un mec bien (vraiment bien même) qui dessine Hellboy avec une terrible efficacité !
Une fois mon sketch en main, je me décide à passer du côté de Bermejo pour mes quelques signatures. Et alors que je m'attendais au pire du pire, Bermejo accepta de signer et sketcher mes différentes bédés avec plaisir, ou du moins c'est ce qu'il me montra. Le sommet du bonheur arriva au moment ou Bermejo accepta de sketcher mon artbook et que mes petits yeux de fanboy virent apparaître une tête d'Hellboy sur ce que je considère comme étant mon plus gros trésor. Un énorme merci à lui qui, en plus d'être un super beau gosse de la mort, est une crème de gentillesse, une personne super accessible et vraiment à l'écoute de son publique. Parce que, pour accepter de signer le comic book qui l'annonçait officiellement comme étant le successeur de Mike Mignola, alors qu'il n'en est aujourd'hui rien, il faut vraiment être quelqu'un de sympa. Que dire de la photo prise avec lui qui dépend aujourd'hui du domaine du collector tant la tête qu'il fait dessus est à mourir de rire. Une trés grande journée pour le Hellboy addict que je suis, très grande journée même !
Seule petite ombre au tableau ? Brian Azzarello qui tirait une gueule pas possible sur toute la durée de l’événement. Lorsque je suis passé le voir pour lui faire signer les bédés d'un ami, j'ai vraiment eu l'impression que je le faisais chier à un tel point qu'on oserait le nommer de peur de passer pour le pire des râleurs sur Terre. Je me suis rassurer en le voyant tirer la même tronche avec toutes les autres personnes venu le voir. Comme quoi, cela n'avait rien de personnel...
Gros bonus de la journée ? Voir Gabriele dell'Otto dessiner un The Mask à partir d'un modèle chopé sur le net via son téléphone portable...Sur l'écran 1 pouce et demi de son téléphone portable ! Ce gars est un tueur et il ne rate jamais une occasion de le montrer.
Une fois mon sketch en main, je me décide à passer du côté de Bermejo pour mes quelques signatures. Et alors que je m'attendais au pire du pire, Bermejo accepta de signer et sketcher mes différentes bédés avec plaisir, ou du moins c'est ce qu'il me montra. Le sommet du bonheur arriva au moment ou Bermejo accepta de sketcher mon artbook et que mes petits yeux de fanboy virent apparaître une tête d'Hellboy sur ce que je considère comme étant mon plus gros trésor. Un énorme merci à lui qui, en plus d'être un super beau gosse de la mort, est une crème de gentillesse, une personne super accessible et vraiment à l'écoute de son publique. Parce que, pour accepter de signer le comic book qui l'annonçait officiellement comme étant le successeur de Mike Mignola, alors qu'il n'en est aujourd'hui rien, il faut vraiment être quelqu'un de sympa. Que dire de la photo prise avec lui qui dépend aujourd'hui du domaine du collector tant la tête qu'il fait dessus est à mourir de rire. Une trés grande journée pour le Hellboy addict que je suis, très grande journée même !
Seule petite ombre au tableau ? Brian Azzarello qui tirait une gueule pas possible sur toute la durée de l’événement. Lorsque je suis passé le voir pour lui faire signer les bédés d'un ami, j'ai vraiment eu l'impression que je le faisais chier à un tel point qu'on oserait le nommer de peur de passer pour le pire des râleurs sur Terre. Je me suis rassurer en le voyant tirer la même tronche avec toutes les autres personnes venu le voir. Comme quoi, cela n'avait rien de personnel...
Gros bonus de la journée ? Voir Gabriele dell'Otto dessiner un The Mask à partir d'un modèle chopé sur le net via son téléphone portable...Sur l'écran 1 pouce et demi de son téléphone portable ! Ce gars est un tueur et il ne rate jamais une occasion de le montrer.
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