Disponible depuis hier dans toutes les bonnes crèmeries de France and all around the world, le premier numéro de la nouvelle série/licence "Sledgehammer 44" est une pure réussite (ouais, je sais, quand c'est moi qui dit ça, ça fait tout de suite fanboy), un vrai plaisir de lecture cartoony et bien rythmé qui, je l'espère, plaira à tous les accrocs du Hellboyverse. Pour ceux-là, mais aussi pour les autres, ceux qui hésiteraient encore à embarquer dans cette toute nouvelle aventure pleine de gros robots qui balancent des éclairs et sentent bon la rouille, le site Multiversity Comics s'est entretenu avec le dessinateur Jason Latour dans le but de lui soutirer quelques infos sur les coulisses de cette série. Comme d'habitude, la traduction du texte a été réalisé par mes soins. C'est cadeau, c'est pour moi. Allez, enjoy :
Parlez-nous de votre arrivée dans le Mignolaverse. Comment êtes-vous entré dans l'équipe ? Avez-vous contacté quelqu'un de chez Dark Horse, est-ce Dark Horse qui vous a contacté, avez-vous suivi en cachette Scott Allie pendant six mois; bref, comment ça s'est passé ?
Jason Latour : Je dois très probablement remercier Mark Zuckerberg d'avoir créer Facebook puisque c'est justement sur Facebook que Mike Mignola m'a contacté. Mike a en fait lu une histoire de Captain America que j'avais réalisé pour le numéro anniversaire des 70 ans du personnage. Je suppose que ce numéro faisait partie de tout un tas d'autres numéros qu'il avait pris afin de dénicher des dessinateurs, et qu'il a suffisamment aimé mon travail pour avoir envie de vérifier si j'existais sur le net. Je me revois clairement rentrer chez moi, heureux à l'idée de pouvoir lire d'éventuels mails que m'aurait envoyé la fille que je fréquentais à l'époque et qui était au courant de l'admiration que je porte depuis toujours à Mignola. Apprendre de cette façon que l'un de vos artistes préférés vient de découvrir votre travail, c'était juste surréaliste. Ce que je veux dire, c'est qu'à une certaine époque, cela n'aurait jamais pu arriver aussi facilement. Le monde aujourd'hui est vraiment petit. Enfin bref, c'est à partir de ce moment que nous avons commencé à parler tous les deux et que la série "Pickens County Horror" a vu le jour.
Parlons un peu de "Pickens County Horror", la série qui a marqué votre entrée dans le Mignolaverse. Comment s'est déroulé votre travail sur cette série ?
JL : C'était comme si je travaillais sur un épisode de "La Quatrième Dimension" de Rod Serling. Mike et Scott ont été des collaborateurs très accommodants avec moi. J'avais quelques idées concernant le casting ou bien l'arrangement de cette série, et ils m'ont permis de vraiment mettre la main à la pâte. Au final, je ne saurais dire très précisément ce que j'ai apporté ou pas à cette série.
Du fait que vous ayez remplacé John Severin sur cette série, y a-t-il eu des attentes particulières ou bien d'éventuelles répercussions sur votre travail ?
Du fait que vous ayez remplacé John Severin sur cette série, y a-t-il eu des attentes particulières ou bien d'éventuelles répercussions sur votre travail ?
JL : En fait, les plus grosses attentes furent très probablement celles que j'ai moi même placé sur mes épaules. J'suis un peu du genre masochiste - je le suis presque tout le temps -, mais sachant que ce projet fut le dernier de John et sachant également à quel point ce dessinateur a marqué le monde du comics, la pression est montée toute seule. Ce que je veux dire, c'est que Severin a été l'un des plus grands dessinateurs de comics de "Guerre". Faire un comic book basé sur la Seconde Guerre Mondiale était déjà quelque chose de compliqué pour moi, et l'a été encore plus après. Mais en fin de compte, l'énorme travail de recherche que j'ai effectué en amont du projet m'a aidé à ne pas trop stresser. J'ai également beaucoup relativisé en me répétant que je n'était pas le même dessinateur que Mignola ou bien John Severin. Savoir et accepter cet état de fait m'a évité de longues nuits d'insomnie et m'a également aidé à me dire que c'était cool, que je pouvais imaginer et apporter de nouvelles choses pour cette série.
Mais sinon, qu'on vienne me demander de faire partie de ce projet en aidant à donner vie à un nouveau personnage du Mignolaverse a été une énorme preuve de confiance pour moi.
Pouvez-vous donner aux fans quelques indications sur ce qui les attend dans cette nouvelle série ?
JL : Et bien, c'est une bédé de Mignola, non ? L'une des plus grandes forces de cette série, c'est que je peux dire quelque chose comme "Oh, ils combattent le Monstre Mutant à Dix Sabots de l'étoile Betelgeuse" et que ça semblera tout ce qu'il y a de plus normal. Dans le premier numéro, vous avez un combat entre deux gros robots, et bien qu'il soit plutôt fun, ce n'est rien comparer à ce que vous réserve le deuxième numéro. Ce qu'il s'y passera sera de l'ordre du complètement dingue.
Tout ça pour dire que cette série est au service d'un personnage - c'est d'ailleurs ce que j'aime le plus dans le Mignolaverse. Mike et son équipe perdent rarement de vue les personnages qui se retrouvent piéger et malmener par leur imagination chaotique.
Pouvez-vous donner aux fans quelques indications sur ce qui les attend dans cette nouvelle série ?
JL : Et bien, c'est une bédé de Mignola, non ? L'une des plus grandes forces de cette série, c'est que je peux dire quelque chose comme "Oh, ils combattent le Monstre Mutant à Dix Sabots de l'étoile Betelgeuse" et que ça semblera tout ce qu'il y a de plus normal. Dans le premier numéro, vous avez un combat entre deux gros robots, et bien qu'il soit plutôt fun, ce n'est rien comparer à ce que vous réserve le deuxième numéro. Ce qu'il s'y passera sera de l'ordre du complètement dingue.
Tout ça pour dire que cette série est au service d'un personnage - c'est d'ailleurs ce que j'aime le plus dans le Mignolaverse. Mike et son équipe perdent rarement de vue les personnages qui se retrouvent piéger et malmener par leur imagination chaotique.
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