dimanche 5 août 2012

Remède non remboursé par la SECU


LA BD :

C’est quoi : BALTIMORE : DR LESKOVAR’S REMEDY

C’est de qui : Mignola et Golden au scénar’, Stenbeck au dessin

Une Couv’ :


On les a déjà croisé par ici ? Enfin, ne soyez pas ridicules !
Une planche :


Ça donne Quoi : Même si un peu moins emballé par cette nouvelle aventure de Baltimore que la précédente, ce Dr Leskovar Remedy est quand même un peu plus intéressant que les derniers arcs B.P.R.D. parus, et ce malgré qu’il soit également très court (je me demande si cette manie des mini-run vient de Mignola ou de l’éditeur ?). La pire de scénariste chope quelques classiques du genre de la littérature fantastique pour les mettre à sa sauce : les bestioles qui évoluent, les animaux qui se transforment en monstres géants (Tintin, l’Etoile Mystérieuse, à vous parle ?), le héros shakespearien (entre autres !) qui apostrophe directement Dieu et se révolte contre sa destinée, le savant fou qui se sacrifie…un joli petit panache pour une aventure menée tambours battant, qui, sous ses aspects de série B épique dissimule donc quelques thèmes plus profonds qui ne demandent (on l’espère du moins) qu’à être développés. Niveau dessin, toujours un travail honnête mais sans plus de Stenbeck, qui n’a hélas pas la sensibilité du regretté Severin par exemple. Je ne saurais trop vous conseiller, fans du Mignola-verse de visiter les pages du BPRD Centerblog, véritable mine d’or d’infos en tous genre sur la chose !

LA MUSIQUE :

C’est Quoi : THE WOMAN IN BLACK
C’est de Qui : M. Beltrami
La couv’ :


Déjà écouté le bonhomme ? Oui, trois ou quatre fois
Un extrait :

Ça donne quoi : Bizarrement le prolifique Beltrami vient encore nous chatouiller les oreilles avec le score d’un film « de peur » dont la seule originalité est d’être produit par les légendaires studios de la Hammer. Pourquoi bizarrement (puisque prolifique) me direz vous ? Eh bien car, s’il n’est pas un mauvais artisan, ce n’est pas non plus un grand compositeur. Attention, ses scores sont en général honnêtes, remplissent leur office quelque soit le genre, et arrivent à tirer, souvent in extremis, leur épingle du jeu niveau originalité. Ici, si on a un score d’épouvante de bonne faction, avec quelques passages bien effrayants comme il faut, la comparaison avec les scores de la Hammer de la grande époque (puisque c’est bien de cela qu’il s’agit) ne tient bien entendu pas la route. Cela étant, pour cette aventure de Baltimore, même si une BO old school aurait bien été, ça convient plutôt pas mal, cordes omniprésentes, voix d’enfants, quelques effets de sampling de sons du film de ci de là, et emballé c’est pesé, on obtient une atmosphère oppressante qui enveloppe la malédiction du Docteur Leskovar sans un faux pli.

Source : BO/BD

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire