lundi 31 mars 2014
Un extrait de trois pages pour "Hellboy in Hell #6" !
Attention, ce qui va suivre risque bien de te faire saigner des yeux. Le site A.V.Club vient de diffuser sur la toile trois pages extraites de The Death Card, le prochain numéro de l'ongoing Hellboy in Hell. Et bordel, qu'est-ce que c'est beau ! Pour info, ce nouveau numéro est prévu pour débouler dans tous les comic shops du monde le 14 mai prochain !
James Harren tease son illustration "31 Days of Hellboy"
James Harren vient de teaser sur son compte Twitter le dessin anniversaire qu'il a réalisé dans le cadre du concours de dessin 31 Days of Hellboy organisé par le site Multiversity Comics. Et même si on n'y voit pas grand chose, mon slip est en train de pleuré sa race. Vivement qu'il soit dévoilé !
Des photos du "Hellboy Day" de Buenos Aires !
Parce qu'il n'y a pas que le Hellboy Day de Londres à avoir grave péter la classe, Max Fiumara, le génie derrière l'ongoing Abe Sapien, a posté la semaine dernière sur sa page tête de livre des photos de l'événement démoniaque qui s'est tenu le 22 mars dernier dans la ville de Buenos Aires en Argentine - pour info, son frère Sebastian Fiumara était également de la partie. Et quand on voit la gueule du truc, on se dit "p'tain, pourquoi j'suis pas argentin, moi, déjà ?!"
Peter Bergting rejoint la série "Baltimore" !
Le site CBR vient tout juste de lâcher une information qui risque fort de te faire faire trois fois le tour de ton slip sans que tu ne sentes l'élastique frotter contre tes p'tites fesses : contre toute attente, Lord Baltimore va bientôt reprendre ses activités de zigouilleur de vampires avec la nouvelle série "The Witch of Harju" - en voilà un titre qui claque bien sa race Mignolesque. Seulement voilà - parce que oui, il y a un GROS "seulement voilà" -, notre unijambiste préféré nous reviendra, non pas sous le coup de crayon de Ben Stenbeck, mais sous celui du dessinateur suédois Peter Bergting ! Un choix plutôt judicieux tant son trait semble être une sorte de fusion entre celui de Stenbeck et celui, plus iconique, de Mignola. Pour ce qui est des raisons qui ont amenées ce changement d'artiste, sachez que le néo-zélandais est actuellement en train de plancher sur une série issue du Mignolaverse et qu'il travail également en parallèle sur un projet perso.
Allez, je vous laisse en compagnie de notre nouveau super copain et vous prie de bien vouloir me pardonner les quelques errances syntaxiques liées à mes faibles capacités de traducteur bilingue. Enjoy :
CBR News : Votre trait est connu pour avoir été fortement influencé par celui de Mike Mignola, et vous avez déjà travaillé pour le compte du Hellboyverse sur un jeu de rôle Hellboy. A quel point le travail de Mignola vous a-t-il influencé en tant que créateur ?
Peter Bergting : Je dirais beaucoup, et ce depuis mes débuts de dessinateur, à l'époque où Mike travaillait encore sur des titres comme "Gotham by Gaslight". J'ai toujours aimé, et aime encore, cette façon qu'il a de donner vie au plus banal et ennuyeux des objets. C'est quelque chose que j'ai toujours essayé de faire dans mes propres travaux. A tel point que j'ai fini par sentir cette influence se retourner contre moi lorsque les gens ont commencé à systématiquement me comparer à Mignola. Après avoir travaillé sur le jeu de rôle, j'ai eu suffisamment confiance en moi pour commencer à intégrer dans mon trait certaines de mes plus vieilles influences. La plupart des dessinateurs ne sont en fait que des amalgames d'influences, et pour moi, c'est Moebius, Bilal, Alcala, Bernet et Mezieres, le tout mélanger au style de Mignola pour, je l'espère, me permettra de créer quelque chose de nouveau avec cette série.
CBR News : Comment s'est déroulée votre collaboration avec Mignola et Christopher Golden sur cette série ?
Peter Bergting : Elle s'est très bien passée ! J'ai eu pas mal d'échanges avec Scott Allie qui m'a encouragé à ne mettre en avant mon propre style et non de chercher à faire du Mignola. Et je connais Chris depuis mon passage sur le jeu de rôle (nous avions travaillé sur une histoire courte). Le jeu de rôle date d'il y maintenant très longtemps et à l'époque, je n'étais pas encore prêt à devenir un dessinateur de comics. J'avais néanmoins gardé contact avec quelques gars de Dark Horse, dont Scott et Mike - John Arcudi, quant à lui, a écrit la préface de mon livre "Domovoi". La semaine dernière, j'ai reçu un mail vraiment gentil de Mike dans lequel il me disait à quel point mon trait avait progressé sur "Baltimore", ce qui est très encourageant. Ce mail m'a donné la patate.
CBR News : Êtiez-vous excité à l'idée de rejoindre le monde de "Baltimore" ? Quel a été pour vous le plus gros challenge artistique présenté par cette série ?
Peter Bergting : J'aime le fait que la série "Baltimore" soit autant encrée dans la réalité. Je garde tout un tas de documents pour mes références visuelles, et le fait que cette histoire se déroule en Estonie, qui était sous le contrôle de la Suède il y a plus de 400 ans, signifiait qu'il y avait des gens, ici en Suède, à qui je pouvais parler afin de récolter de précieuses informations. Mais le plus gros challenge fut de dessiner Baltimore qui croule littéralement sous une tonne d'armes. Vous devez alors trouver un moyen d'organiser cet équipement tout en gardant un côté cool au personnage.
CBR News : Comment avez-vous artistiquement appréhendé "Baltimore : The Witch of Harju" ? Aviez-vous dès le départ une idée de comment vous alliez faire cette série ou bien est-ce la série qui vous a surpris en vous amenant dans une direction inattendue ?
Peter Bergting : C'est exactement là où tout s'est compliqué pour moi. Je voulais travailler dans ce milieu depuis très longtemps. Entrer dans l'industrie du comics n'arrive jamais par accident. Un tas de jeunes dessinateurs faisaient leurs entrées dans le milieu et je me retrouvais toujours sur le carreau. Ca m'a pris 15 ans avant de pouvoir y entrer. Et lorsque ça s'est produit - un grand merci à mon éditeur de m'avoir demandé de réaliser une page test -, Mike m'a dit "Je ne savais pas que tu voulais faire des comics…", et j'étais là "Je pensais que tu ne me le demanderais jamais !" Je veux bien croire que si je veux travailler sur une série comme celle-là, je n'ai qu'à le demander, mais ça ne mènera à rien si les gens qui y sont impliqués ne sont pas là pour que ça se fasse. Raison pour laquelle je n'ai jamais demandé. Au moment où on m'a posé la question de savoir si je voulais travailler sur "Baltimore", j'avais à mon actif le livre "Domovoi" pour Dark Horse et j'étais à mi-chemin de terminer "The Portent : Ashes". Je pense que ces deux livres ont été décisifs quant à mon arrivée sur cette série.
La première page test que j'ai faite mélangeait mon trait avec celui de Mignola, mais possédait également de petits détails comme le menton très marqué de Baltimore. En arrivant sur cette série, je voulais pousser mon trait au-delà de l'influence de Mike, mais comme il n'a jamais dessiner de numéros de "Baltimore", j'ai eu beaucoup de liberté quant au style que je voulais donner à la série. Ma plus grande surprise fut quand Scott me poussa à développer mon propre style afin de m'émanciper de l'influence de Mike.
CBR News : Ben Stenbeck ayant dessiné tous les numéros de "Baltimore", elle possède aujourd'hui une identité visuelle très forte. Avez-vous trouvé l'espace nécessaire afin de pouvoir vous démarquer du trait de Ben ?
Peter Bergting : Je ne peux pas dessiner comme Ben, et ce même si nos traits sont assez similaires. Je tente de rester le plus possible dans l'esprit de Ben mais c'est très tentant pour moi de me réapproprier le tout et d'y ajouter beaucoup d'ombres et d'encrage.
CBR News : La série "Baltimore : Chapel of Bones" s'étant terminée le mois dernier, que pouvez-vous nous dire sur l'histoire de cette nouvelle série ?
Peter Bergting : Je ne peux probablement pas vous en dire plus que ce que je viens de vous dire. C'est une histoire vraiment super avec de très bons personnages.
CBR News : Dave Stewart est depuis longtemps associé aux créations de Mignola, et ce sera votre première collaboration avec lui. Qu'est-ce que ça vous a fait de savoir que vous travaillerez avec lui ?
Peter Bergting : Un rêve qui devient réalité, voilà ce que m'a fait. Et pour moi, qui est terrifié à l'idée de laisser quelqu'un d'autre coloriser mes planches, Dave est l'un des rares coloristes dont je suis impatient de voir ce qu'il va faire de mes travaux. Mais cela représente un sacré challenge pour moi dans le sens où je fonctionne très souvent en faisant des sketchs auxquels j'ajoute un encrage préliminaire, de la couleur et enfin une seconde couche d'encrage. Avec cette série et ce nouveau fonctionnement, je vais devoir donner mes planches finalisées pour qu'elles puissent être colorisées.
Les histoires préférées des artisans du Hellboyverse !
Après avoir découvert quels sont les dix artworks préférés de Mike Mignola, le site Multiversity Comics s'est entretenu avec quelques artisans du Hellboyverse afin de leurs demander quelles sont leurs histoires préférées de Hellboy. Et autant vous l'dire de suite, y'a du beau monde. Enjoy :
Rafael Albuquerque
"Seed of Destruction" ne m'a pas seulement présenté le Hellboy universe, cette série m'a surtout fait voir les comics d'un autre oeil. Depuis, à chaque fois que je doit penser une scène ou bien que je dessine une planche, je me mets à penser à la façon dont Mignola compose à la perfection ses planches. Un peu comme si j'avais un tatouage dans la tête qui me rappelait que, contrairement à ce que certains disent, divertissement stupide et divertissement intelligent sont deux choses bien différentes.
Israel Skelton
(fondateur de Skelton Crew Studios)
Il y a deux histoires de Hellboy que je préfère. La première est "Pancakes". J'adore cette histoire car en seulement quelques cases, Mike vous en dit plus sur le personnage que certaines séries peuvent vous en dire sur plusieurs volumes. Cette histoire est également incroyable dans le fait que si vous connaissez quelqu'un qui n'a jamais lu Hellboy (et il y en a), elle peut être une excellente façon de lui présenter son univers. Comment quelqu'un ne peut-il être instantanément intrigué par ce qu'il voit et ne pas en vouloir plus ? Ma seconde histoire préférée, et cela ne surprendra personne, est "Wake the Devil." Chacune de ses pages est visuellement splendide et l'histoire est très fluide à lire. Dès que ouvrez le livre, vous ne pouvez plus le refermer. En plus, cette histoire contient des Nazis, des sorcières et même un homoncule…et depuis que je l'ai lu, je veux faire mon propre homoncule.
John Arcudi
(scénariste de "B.P.R.D.", "Lobster Johnson", "Sledgehammer 44")
Mon histoire préférée est "Heads." D'abord publiée comme back-up story dans un one-shot de "Abe Sapien" sorti en 1998, vous pouvez aujourd'hui la trouver dans le Hellboy Library Edition Volume 2.
Se situant au Japon, cette histoire parle de vampires, mais cela n'a rien à voir avec la raison qui fait que je l'aime tant. C'est la narration, littéralement époustouflante, qui m'a vraiment marqué - et la sixième page de l'histoire est celle que je préfère. Hellboy utilise une corde et une lanterne ornementale en pierre pour plonger des corps au fond d'un lac, et l'économie dans la narration est juste phénoménale ! Il n'y a rien RIEN de superflu dans cette planche, tout y est raconté en seulement trois cases. Trois cases magnifiquement bien dessinées qui ne donnent au lecteur que ce dont il a besoin pour comprendre l'action.
Daniel Chabon
(Mignolaverse Assistant Editor)
Mon histoire préférée de Hellboy est probablement "Hellboy in Mexico." C'est vraiment dur d'en choisir qu'une seule, mais J'ADORE "Hellboy in Mexico." Cette histoire combine les talents des légendes que sont Mike Mignola et Richard Corben. C'est hilarant et tragique à la fois et c'est également un des rares comics à m'avoir fait rire aux éclats.
Scott Allie
(scénariste de “Abe Sapien,” Mignolaverse Editor)
Mon histoire préférée de Hellboy change tout le temps, mais grâce à une récente relecture, je me suis retrouvé à adorer "King Vold." La scène avec Broom et Hellboy est magnifique et je trouve qu'il y a trop peu de scènes de ce genre dans les comics. J'ai éclaté de rire en voyant la case où Hellboy dit "Norvège." L'utilisation du folklore Norvégien et la façon dont l'aube y est utilisée donnent un résultat vraiment sympa, mais c'est surtout la ligne floue entre le loup et le chasseur - ainsi que les pièces qui tombent de la main du gars en traversant toute la planche - qui embellissent cette histoire. J'aime la façon dont Mike injecte de l'humour dans des scènes basées sur l'ambiance ainsi que sa manière de gérer le mouvement à travers une planche. "King Vold" n'est pas une histoire dont on parle beaucoup ou bien sur laquelle on revient souvent, mais en la relisant, je me suis souvenu de pourquoi je l'aime tant.
Duncan Fegredo
(dessinateur de Hellboy et de "Hellboy : The Midnight Circus")
Ayant suivi Hellboy depuis ses débuts, mon histoire préférée est généralement la dernière sortie. Toutes les histoires de Mike sont bonnes et la narration est à chaque fois absolument délicieuse. J'ai tout de même une petite tendresse pour "The Corpse", dont le dessin et la narration de Mike y ont franchi un autre niveau, plus organique, plus homogène, plus effrayant et doté d'un humour plus noir. Je reviens souvent sur "The Corpse". Le temps passe, la mythologie de Hellboy grandit, gagne en profondeur, et de nouvelles histoires préférées apparaissent, comme "The Troll Witch" - qui est pour moi le nouveau "The Corpse". Encore plus effrayant et poignant que son ainé…et avec une vache assez flippante dedans. Mais c'est sûrement "The Island" qui m'a le plus hanté. Cette sensation de solitude qui plane dans l'air...et c'était bien avant que j'apprenne que je reprendrai un jour les rênes de la série.
Bonus track :
David Petersen
(Créateur de "Mouse Guard")
C'est franchement difficile de choisir mon histoire préférée. Une histoire qui me revient est "The Troll Witch". Un choix assez surprenant dans le sens où Hellboy n'y est pas beaucoup présent et qu'il occupe plus le rôle de spectateur de l'histoire de la Troll Witch. Cette histoire appartient à celle des histoires basées sur un conte folklorique…et avec ces histoires, c'est toujours marrant d'essayer de deviner quelles parties viennent d'un vrai folklore et lesquelles ont été inventées par Mike. La composition de cette histoire est vraiment bien faite…pleine de cases basées sur l'ambiance, l'atmosphère et la subtilité. Et vous ne pouvez décemment par dire non à une troll sorcière chevauchant une chèvre et se battant avec une cuillère.
dimanche 30 mars 2014
samedi 29 mars 2014
"The Mysteries of Unland", interview de Maura McHugh et Kim Newman !
Après Mike Mignola, Scott Allie et Dave Stewart, c'est au tour des romanciers Kim Newman et Maura McHugh de passer au micro du site 13th Dimension afin de faire un petit point sur la prochaine série Witchfinder, la très attendue The Mysteries of Unland. Enjoy :
Dan Greenfield : Comment êtes-vous arrivés sur ce projet ?
Maura McHugh : Mon co-scérnariste, Kim Newman, a rencontré Mike Mignola il y a quelques années et un respect mutuel s'est tout de suite instauré entre eux deux car leurs travaux survolaient les mêmes thèmes. Kim a donc été approché le premier pour savoir si il serait intéressé pour travailler sur un titre "Witchfinder", et bien qu'il ait déjà travaillé pour différents médias (romans, théâtre, radio, films), il n'avait jusqu'à maintenant jamais travaillé sur un scénario de comic book, un support qui possède ses propres codes.
Kim et moi nous connaissons depuis très longtemps et avons récemment collaboré avec d'autres scénaristes sur une pièce horrifique pour le théâtre West End à Londres. Je développe des scripts pour les comics en Ireland depuis 2009; j'étais donc familière avec l'univers de "Witchfinder", que ce soit par les thèmes développés dans mes travaux ou bien par mon cursus universitaire. J'ai été enchantée de faire partie du projet. Kim et moi avons commencé par développé une histoire que nous avons ensuite proposé à l'équipe derrière le Hellboy universe. Nous avons rapidement eu le feu vert et avons commencé à travailler sur le scénario peu de temps après.
Dan Greenfield : Comment s'est passée votre collaboration avec Mike Mignola ?
McHugh : L'histoire et le scénario de la série sont de Kim et moi, mais Mike et notre éditeur Scott Allie ont contrôlé chaque étape de notre processus d'écriture. Ils nous ont soutenu jusqu'au bout mais n'ont jamais été intrusifs. Nous recevions des notes de temps à autre qui nous aidaient à peaufiner notre scénario ainsi qu'à rester cohérent avec le monde de Witchfinder. Nous avons également apporté notre petite contribution à la partie graphique de la série lorsque Tyler Crook a commencé à nous envoyer ses layouts et ses crayonnés. Le travail de Tyler était tellement bon qu'il s'agissait surtout pour nous de chipoter sur des détails.
Newman : Ce fut une expérience vraiment plaisante - Mike, qui tenait un rôle d'observateur sur notre travail, a tout de même suivi de très près ce que nous faisions. C'est surtout avec Maura que j'ai collaboré…et maintenant que Tyler est en train de produire les planches de la série, nous sommes amenés à lui demander de changer ou bien de tordre certains détails. Dans l'ensemble, et en prenant en compte le fait que nous étions nombreux à travailler sur cette série, il n'y a eu aucun vrai désaccord entre nous et les têtes pensantes du Hellboyverse. Dark Horse a été très sensible quant à notre implication sur ce projet.
Dan Greenfield : Pouvez-vous nous donner un aperçu de ce qui attend les fans avec cette histoire ?
McHugh : A ce moment de sa vie, Sir Edward Grey revient tout juste de son voyage en Amérique qui a eu un gros impact sur lui. Reprenant alors son travail pour Reine, qui possède son lot de protocoles et de procédures, il se retrouve dans une position assez inconfortable. Il a alors pour mission d'enquêter sur un meurtre étrange survenu dans une ville industrielle nommée Hallam, connue pour être le centre de production d'un étrange tonique appelé Poole's Elixir. Hallam est également connu pour ses marécages, ce qui lui vaut d'être surnommé "Unland" par ses habitants. Et même si aujourd'hui, ses marécages ont disparu et ont laissé place à des terres asséchées, certains de ses vieux chemins boueux existent encore…et rapidement, Sir Edward mettra à jour ses plus horribles secrets.
Dan Greenfield : Quelles furent les influences littéraires et graphiques qui vous ont aidé à construire cette histoire ?
Newman : Nous avons commencé par lire toutes les séries "Hellboy", "B.P.R.D." et "Witchfinder" sorties à ce jour, et avons adoré tout ce que Mike a réalisé afin de construire cet univers. Pour moi, les plus grosses influences derrière "Unland" sont William Hope Hodgson et John Cowper Powys - avec un peu de Lord Tennyson et de Thomas Hardy, ou bien encore du Dickens. D'une certaine façon, Nigel Kneale fut une influence importante sur beaucoup de mes textes, et c'est uniquement après avoir terminé le scénario de "Unland" que je me suis rendu compte que cette histoire partageait des similitudes avec "Quatermass II."
McHugh : Kim et moi avons beaucoup lu, et de façon plutôt intense, les titres issus du Hellboyverse. Nous avons tous les deux lu un tas de livres du 19ème siècle qui traitaient du surnaturel, comme ceux de Poe, LeFanu, Blackwood, James, Hodgson ou bien encore Machen. Ces auteurs sont à ce jour mes plus grosses sources d'inspiration. L'histoire de "Unland" est ancrée dans la tradition Britannique dans le sens où elle se déroule dans une petite ville du Somerset; les dessins sont donc très influencés par les vieilles histoires horrifiques de la période Victorienne. Et comme nous aimons tous les deux les monstres, il y a donc également eu une grosse influence des vieux films de la Hammer.
Dan Greenfield : Quand avez-vous rencontré Hellboy pour la première fois ? Lisez-vous la série depuis ses débuts ?
Newman : J'ai commencé à lire Hellboy depuis les premiers TPB. Je connaissais le travail de Mike avant de lire Hellboy, bien sûr. J'ai d'ailleurs l'histoire Hellboy-Batman-Starman quelque part chez moi.
Niko Henrichon "Teach Drink and Draw" : Hellboy
Aujourd'hui, c'est Niko Henrichon (Pride of Bagdad, Noé..) qui, en direct live mais avec un léger différé quand même, nous donne un cours de dessinage lors de son récent passage à Clermont Ferrand. Miam miam !
vendredi 28 mars 2014
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