samedi 31 mars 2012

Une planche de J.Harren, la richesse des focalisations.


UN MONSTRE SANS NOM ET TERRIBLE S'EXTIRPE FRÉNÉTIQUEMENT DU MÉDIUM SANS CORPS ET STOÏQUE DU B.P.R.D.. L'ACTION EST PEINTE EN UNE SEULE PLANCHE SEULEMENT. LA SCÈNE SE DÉROULE SUR QUATRE VIGNETTES À PEINE. ET POURTANT, L'ARTISTE MULTIPLIE DISCRÈTEMENT, SANS OSTENTATION MAIS AVEC UNE EFFICACITÉ IMPARABLE, DES POINTS DE VUES MULTIPLES ET SURPRENANTS. ALORS, QUI DONC REGARDE ?


Cette question que, pris par la violence et la fulgurance de la séquence nous ne nous posons pas, cette question que la sidération induite par les images vives, violentes et imprévues n'autorisent pas, est pour autant celle qui nous révèlera la subtilité narrative de l'art de James Harren. Qui donc regarde ce qui survient ? Considérons la première case. La visée est légèrement oblique (annonçant le mouvement explosif qui va suivre), et en contre-plongée (nous sommes au raz du sol, dominés et écrasés par ce qui advient). Quelques rares traits de vitesse sur le plancher suggèrent qu'une caméra approche le personnage déjà en difficulté. Cette vision objective est appelée la focalisation externe.

DE L'EXTÉRIEUR À L'INTÉRIEUR

Mais la diagonale du manche à balai, en bas à droite de la même image, attire notre attention sur la tête de Johann Krauss, dans la deuxième vignette. Dans celle-ci nous nous sommes rapprochés. Plan américain sur l'innommable lovecraftion qui, déchirant l'enveloppe artificielle du personnage, apparaît cadré serré et au premier plan. Et si l'accent est mis sur la tête du héros, par ce bâton de la première case, c'est que c'est lui qui ressent et qui endure, c'est lui, à présent, qui perçoit la scène et non plus une caméra. Cette vision subjective est dite focalisation interne.

L'INFLUENCE DES MANGAS


Troisième et avant-dernière vignette. Ce qui doit nous frapper, retenir ici notre attention et susciter notre analyse, sont les traits de vitesse, derrière les protagonistes, horizontaux et qui floutent totalement le décor. Là où dans la bande dessinée franco-belge ou américaine classiques, ce sont les personnages en mouvement qui génèrent des traits - le décor, lui, demeurant on ne peut plus net -, comme si le point de vue était un appareil photographique immobile, c'est le fond, dans le manga, qui au contraire devient invisible, suggérant une caméra animée et qui suit le protagoniste. Et c'est le cas de plus en plus, dans les comics, comme dans cette vignette où, c'est entendu, nous bougeons à l'unisson de Krauss et de la créature, confirmant la focalisation interne observée précédemment. Oui, c'est entendu, le point de vue est bien subjectif mais qui, de l'agent du B.P.R.D. ou du monstre, éprouve l'action? L'image, pour le coup, entretient la trouble ambiguïté.

ENTRER DANS L'INHUMAIN



C'est la dernière case qui nous fournit la réponse. Celle-ci, gros-plan sur la tête de Johann est la plus complexe, la plus subtile et la plus terrifiante en vérité. Car si les traits horizontaux figurant le décor subsistent, indiquant que toujours l'observateur est en mouvement, les petits traits autour de la tête nous disent que Johann Krauss, lui, bouge par rapport à l'observateur. La plus effroyable en vérité car la solution, dans ces conditions, s'impose d'elle-même: c'est la créature qui regarde -tout du moins la partie qui déjà s'est extirpée.
Une planche seulement, quatre vignettes à peine, et l'artiste nous propose la vision objective d'une caméra, pour nous mettre ensuite dans la peau de Johann Krauss et, enfin, nous glisser à notre insu dans le regard du monstre lui-même.
James Harren, ou comment introduire secrètement le lecteur au cœur même de l'abomination...

Bernard Dato

vendredi 30 mars 2012

Tyler Crook, un an déjà...


"Il y a un an, je quittais mon job et me lancais en freelance. Afin de célébrer ça, voici la version crayonnée de ma première page pour la série B.P.R.D.." - Tyler Crook

Voici ce que l'on peut lire sur le blog professionnel de Tyler Crook depuis hier....Monsieur Crook, ça vous intéresse vraiment pas de reprendre votre ancien poste et de laisser James Harren prendre votre place en tant que dessinateur régulier sur la série B.P.R.D. ? J'appelle même votre ancien patron si vous voulez !

Focus sur le Bat Monster Thing de "The Devil's Engine" !


Après avoir partager avec nous son enthousiasme quant au succès de sa reconversion professionnelle effectuée il y a maintenant un an en dévoilant sur son blog la version crayonnée de la première page de B.P.R.D. Hell On Earth : Monsters, voici que notre homme commence à montrer des signes d'impatience vis-à-vis de son retour sur le devant de la scène avec le futur B.P.R.D. Hell On Earth : The Devil's Engine. En effet, notre homme vient tout juste de dévoiler via la page Facebook du B.P.R.D. une p'tite série de croquis du monstre à tête de chauve-souris que l'on peut voir sur la couverture du troisième numéro de sa prochaine mini-série.

B.P.R.D. Hell On Earth : The Long Death #3, un extrait !


Le deuxième numéro de B.P.R.D. Hell On Earth : The Long Death est dans les bacs depuis même pas deux semaines que Dark Horse lache, via le site CBR, un extrait exclusif de trois pages du futur troisième et dernier numéro de cette mini-série d'ores et déjà culte pour bon nombre de fans ! Les deux premières pages sont d'une justesse incroyable et fascinent tant le dialogue établi par ces deux créatures condamnées à errer sur Terre sous l'apparence d'un monstre est émouvant.




Au fait, vous vous souvenez quand j'vous disais (que ce soit sur le blog ou bien dans les émissions) que Tyler Crook devait claquer des fesses depuis l'arrivée de James Harren sur la sérieB.P.R.D. ? On est également d'accord sur le fait que j'le disais sur le ton de la blague histoire de mettre l'ambiance et de faire le fou-fou ?! Oui ? Et bien il semblerait que je n'étais pas trop loin de la vérité. Voici en effet la réaction facebookienne de Tyler Crook quelques minutes seulement après que l'extrait en question se soit retrouvé sur le net. Attention, c'est énorme :

jeudi 29 mars 2012

Unboxing : Kroenen 1:1 Bust by Double Secret Creations


Amis fans de l'assassin préféré des puissances occultes, préparez-vous à embarquer pour une vidéo Unboxing exceptionnel (oh que oui alors !) montrant votre hôte ouvrir un carton contenant...roulement de tambour...un buste taille réel de Karl R. Kroenen ! Mais pas n'importe quel Kroenen, mes amis. Non non et non ! Ce buste reprend les traits du Kroenen (ré)inventé par Guillermo del'Toro pour les besoins du premier film live basé sur la licence Hellboy. Fabriquée conjointement par les studios Double Secret Creations et Monster Asylum, et limitée à seulement 10 exemplaires dans le monde, cette merveille risque bien de vous faire perdre un dixième à chaque oeil tellement elle tabasse la race de sa maman.

Enjoy :

James Harren, ses gribouillages et ses idées !


En plus d'être un artiste de talent, je ne pense pas être le seul à penser qu'il aurait dû être le dessinateur régulier de la série B.P.R.D., James Harren est aussi (et surtout ?) un homme très généreux avec les fans du Hellboyverse qui ne rate jamais une occasion de leur en mettre plein les yeux en lâchant régulièrement sur la toile les coulisses de son art. Aujourd'hui, le dessinateur nous dévoile, le temps de deux pages du deuxième numéro de B.P.R.D. Hell On Earth : The Long Death, la toute première étape de la création d'une planche de comic book, celles des gribouillages avec tout plein d'annotations sur les côtés qui enfoncent le clou quant au fait que notre bonhomme n'est jamais avare en idées souvent brillantes.


J'en veux pour preuve l’annotation située juste à droite de la tête du zombie que vous trouverez sur la version gribouillée de la deuxième planche (celle que vous avez juste en dessous, quoi !) et qui indique que James Harren a eu au moment de l'élaboration mentale de cette planche l'idée de donner au dit zombie, qui est à ce moment de l'histoire posséder par Johann Kraus, la même blessure à la machoire que celle qu'a infligé Benjamin Daimio au nouveau corps de l'homme ectoplasmique à la fin du volume B.P.R.D. : Champ de Bataille. Mais le surprenant dans cette croustillante anecdote, c'est lorsque James Harren demande, via cette annotation, à Scott Allie et Mike Mignola si cette idée ne serait pas un poil too much pour le lecteur. Pour résumer, non seulement ce mec est un artiste ultra talentueux débordant d'idées toutes plus géniales les unes que les autres mais en plus de ça, il sait rester humble en se remettant en question vis à vis de ses mentors, en l’occurrence Guy Davis.

Le B.P.R.D. par Jason Latour !


Disponible dans toutes les bonnes crèmeries de France and all around the world depuis hier, le premier numéro de la mini-série B.P.R.D. Hell On Earth : The Pickens County Horror est une excellente pioche (on en reparlera dans une prochaine émission) qui semble avoir les bonnes faveurs de Mike Mignola et de tout le staff de Dark Horse. C'est en tous cas ce que vient d'exprimer Jason Latour sur son blog qui en a profité pour y publier ce pin-up représentant les membres du B.P.R.D.. C'est beau, c'est tout chaud, c'est cadeau !

Batman by Gaslight, le jeu Batman qui n'a pas d'avenir.


A la mi-janvier, superannuation avait fait une belle découverte sur le blog de l’artiste Julie Farrell spécialisée dans la création d’interfaces : Batman by Gaslight, une adaptation vidéoludique par Day 1 Studios (F.E.A.R. 3) du comic book éponyme. La trouvaille a depuis disparu, mais le pitch du jeu avait de quoi faire regretter que le projet n’ait jamais vu le jour puisqu’on y suivait la traque que Batman mène en 1889 pour retrouver Jack l’Eventreur (encore lui). L’atmosphère se voulait proche du steampunk, les gadgets de Batman promettaient d’être amusants vu le contexte choisi, mais le projet a malheureusement été abandonné,.Day 1 Studios (F.E.A.R. 3) n'ayant pas réussi à concrétiser la chose avec l'éditeur THQ...

On pique pour la postérité quelques artworks de l'interface du jeu posés sur le portfolio de l'artiste, mais que tente d'enterrer le studio et Warner Bros d’où l’apparition sur le Net d’informations et des premières images des menus il y a un mois.

A défaut de pouvoir un jour y jouer (quoique, sait-on jamais), voici en tout cas un petit trésor déterré par Siliconera qui a pu mettre la main sur une vidéo du gameplay préliminaire (qui est issue d'une phase de test, ne paniquez pas devant les "absurdités" de celle-ci) pour ce Batman by Gaslight. Elle nous révèle en plus le véritable secret de Bruce Wayne : en fait, il y a deux Batman. C’est pour ça qu’il parvient à concilier ses activités de patron de la Wayne Corp et de justicier de la nuit…

Pour se rassurer, on se dira que si le jeu vidéo Batman by Gaslight était effectivement sorti, on n’aurait peut-être pas eu les deux pépites de Rocksteady que sont Batman : Arkham Asylum et Batman : Arkham City. Mais quand même, ça fait ch***...

Vidéo du Gameplay préliminaire :
 

Artworks de l'interface du jeu et de son logo conçus par l'artiste Julie Farrell :



 

B.P.R.D. Hell On Earth : Exorcism, un nouvel extrait !

 
La mini-série B.P.R.D. Hell On Earth : Exorcism n'en finit plus de titiller la curiosité mais surtout l'impatience des fans du Hellboyverse, et après avoir balancer des tonnes d'images previews au compte-gouttes sur le web, c'est au tour d'une pleine page d'être dévoilée par Cameron Stewart via sa page Twitter. Si toi aussi tu crois entendre le thème principal du film "The Exorcist" en regardant ce prêtre mettre son chapeau tout en rejoignant sa voiture, sache que c'est normal !

Nom d'une vache !


Petit bijou d'humour trouvé sur le blog de Kevin Nowlan dans sa version crayonnée ainsi que dans sa version encrée. Ben ouais, quitte à foutre Hellboy sur une vache (dois-je vous rappeler qu'il s'agit tout de même de la thématique même de Hellboy : Buster Oakley Gets His Wish), autant le faire avec classe !


mercredi 28 mars 2012

Iosif Nichayko

 
Sexe : Homme
Espèce : Humain
Statut : Directeur du S.S.S. (Special Sciences Service)
Première apparition : Abe Sapien : The Abyssal Plain

Histoire :

En 1948, Iosif, un soldat Soviétique, se porte volontaire pour effectuer une mission pour le compte du Russia's Special Sciences Services, l'équivalent Russe du B.P.R.D.. Il a été chargé par Varvara de convoyer la Bourguinotte de Melchiorre, un artefact censé avec des pouvoirs surnaturels, jusqu'à Moscou. Il meurt au cours de cette mission lorsque son sous-marin se fait torpiller dans les mers Norvégiennes.


Abe Sapien le rencontre en Août 1984 lorsqu'il est chargé par le B.P.R.D. de retrouver la Bourguignotte. Dans cette histoire, Iosif est un zomie innofensif ne cherchant qu'à protéger la Bourguignotte. A la fin de l'histoire, les Russes, qui viennent de lancer leur propre mission de recherche, réussissent à faire fuir Abe Sapien et son équipage et mettent la main sur la Bourguignotte.

Nous retrouverons Iosif bien plus tard, dans la minisérie B.P.R.D. Hell On Earth : Russia, qui est alors devenu le nouveau Directeur du S.S.S.. Ce qu'il est advenu de son prédécesseur, la petite peste Varvara, reste un mystère. Tout ce que l'on sait, c'est que Iosif la garde captive, sous une cloche en verre, dans son bureau.

Lobster Johnson : The Burning Hand #4 [Final Cover]


Dark Horse se décide enfin à dévoiler aux fans du Homard la version finale de la Year of Monsters variant cover qui accompagnera la sortie du quatrième numéro de Lobster Johnson : The Burning Hand, et le moins que l'on puisse dire c'est que le terrible Wolfman ferait un excellent adversaire pour notre Homard vengeur. A quand un crossover ?

Lobster Johnson : The Burning Hand #4 [Final Cover]


Dark Horse se décide enfin à dévoiler aux fans du Homard la version finale de la Year of Monsters variant cover (ainsi que celle de la regular cover) qui accompagnera la sortie du quatrième numéro de Lobster Johnson : The Burning Hand, et le moins que l'on puisse dire c'est que le terrible Wolfman ferait un excellent adversaire pour notre Homard vengeur. A quand un crossover ?


mardi 27 mars 2012

Les dessous de la cover de "The Devil's Engine #1"


Duncan Fegredo partage avec nous les secrets de conception de la couverture de B.P.R.D. Hell On Earth : The Devil's Engine #1 dont la sortie est toujours prévue pour le 16 mai prochain. La traduction des textes en anglais ayant été fait par mes soins, vous me pardonnerez donc, en plus de mes éternelles fautes d'orthographes, le côté un peu hésitant de la chose.

Duncan Fegredo : Il arrive que l'on soit amené à concevoir la couverture d'un numéro bien avant que le script ne soit terminé, et ça à sûrement été le cas ici. Le pitch qui m'a été transmis suggérait de jouer avec le style des affiches publicitaires pour les compagnies ferroviaires des années 40 ainsi qu'avec un volcan crachant de la fumée. Devait alors apparaître de manière indistincte une sorte de monstre de Frankenstein. Il y avait également un résumé assez bref de la série, tellement bref que la créature en question n'y était même mentionnée ! J'ai donc décidé de travailler sur cet élément en premier. Travaillant à l'aveuglette, je me suis alors demandé "et si cette créature n'était en fait qu'un banal mélange de sans-abris ?" Je n'avais aucun indice, cette réflexion s'est faite avant que la moindre information ne soit donnée.


Duncan Fegredo : Le train et le paysage n'ont pas beaucoup changé au cours de la création de la couverture, mais les jours de Mr. Crappy Monster Dude étaient quant à eux comptés.


Duncan Fegredo : Mike voulait une créature qui soit plus dans l'esprit de ceux du volume "Le Ver Conquérant". Avec ses termes, cela a donné : "Plus juteux". Bye-bye, créature sans-abri et bonjour Mr. Noix et Boulons.


Duncan Fegredo : Mike a aimé mon travail sur la Right Hand of Doom mais a voulu qu'elle paraisse plus intégrée, qu'elle donne moins l'impression d'être une sorte de gant. Je ne sais toujours pas pourquoi je lui en ai donné deux. Très certainement par pur délire. Ma plus grande fierté sur cette couverture a été d'avoir imaginé ces deux bobines sur la clavicule du monstre. C'est si mignon.




Duncan Fegredo : N'ayant toujours pas cloué ce bras, Mike est intervenu. Comme toujours avec lui, c'était comme si il avait levé un voile qui aurait recouvré mes yeux tant les choses m'ont alors semblé évidentes ! Et mieux que ça, mes câbles sur le cou de la créature ont survécus !


Duncan Fegredo : Quelques suggestions de composition de la part de Mike.


Duncan Fegredo : Ma première tentative d'unification des éléments : un peu à l'étroit, mais le grand monstre apparaît indistinctement et sa main est bien descendue.


Duncan Fegredo : Un peu de réarrangement dans le but de créer de l'espace et de définir un peu mieux le volcan.


Duncan Fegredo : La peinture grise, presque terminée mais toujours  tapotée sur la planche.


Duncan Fegredo : Le dessin a été scanné et digitalement nettoyé. Mon travail étant terminé...à Dave Stewart de jouer.


Duncan Fegredo : L'étape définitive, enflammée par Dave Stewart et ses couleurs pyrotechniques.

lundi 26 mars 2012

Vot' comic, vous l'voulez en couleur ou en noir et blanc ?


Dans les bacs depuis mercredi dernier, le deuxième et avant dernier numéro de B.P.R.D. Hell On Earth : The Long Death s'offre aujourd'hui un semblant de making-of via cette série de trois extraits en noir et blanc dévoilée par James Harren sur son compte Facebook. Les montages avec les cases en couleurs ont été réalisés par mes soins afin que vous puissiez avoir un point de comparaison un poil plus parlant que votre imagination mais aussi pour rendre hommage à l'excellent travail de colorisation effectuer par Dave Stewart.


James Harren : "Un tas de dessinateurs de comics rêvent d'avoir un jour la chance de dessiner Spider-man ou bien Batman. Pour moi, ça a toujours été Daryl le Wendigo. Rien ne m'a autant apporté de plaisir."




James Harren : "La version encrée de ma page préférée de ce second numéro. Peut-être même ma page préféré tout court."

Pour l'anecdote, sachez que la mise en scène ultra dynamique de la confrontation dantesque et déjà culte entre l'agent Johann Kraus et son ex-collègue Benjamin Daimio a tellement impressionné Mike Mignola que ce dernier n'a pas hésité à manifester, toujours sur Facebook, son enthousiasme pour l'énorme talent de dessinateur de James Harren. Voyez plutôt :