Batlimore : The Curse Bells #1, la final cover !

Toujours prévu pour le 10 Août prochain, le premier numéro de Batlimore : The Curse Bells vient de dévoiler sa couverture définitive. Des cloches, un squelette, du sang...pas de doute, la suite des aventures de Lord Baltimore risque d'être mouvementée !

Baltimore : The Curse Bells #2 [Preview]

Résumé :

"Baltimore s'introduit dans une étrange chapelle où il y découvre des sacrifices humains, des nonnes vampires ainsi que leur mystérieux prophète !"

Fiche technique :

Scénaristes : Mike Mignola et Christopher Golden

Dessinateur : Ben Stenbeck

Coloriste : Dave Stewart

Couverture : Mike Mignola

Format : FC, 32 pages

Date de publication : 14 Septembre 2011

Prix : 3.50$

Hellboy in Mexico : dans les deux coins du ring !

Hellboy in Mexico. Une seule histoire, deux couvertures.

Deux couvertures, deux dessins de deux maîtres du genre, l'enfant de l'underground et qui en France a grandi dans « Métal Hurlant », Richard Corben, et l'encreur de Génie qui a influencé nombre de dessinateurs - parmi lesquels ceux dont il avait commencé par noircir les ombres avant de lui-même passer aux crayons -, Mike Mignola.

Mignola est ici au scénario (astucieux récit qui fait de Hellboy un narrateur homodiégétique - il est un personnage de l'histoire qu'il conte – et de Abe Sapien un auditeur au même titre que le lecteur – ainsi plongé plus sûrement dans l'histoire -, et qui réserve la chute touchante et humoristique au seul lecteur qui, alors que nos deux héros quittent l'histoire, est laissé au Mexique, dans une petite salle de cinéma délabrée auprès de quelques enfants autochtones pour apprendre, chanceux qu'il est, ce que Hellboy et Abe, eux, continueront d'ignorer).

Corben est au dessin et livre ici le meilleur de son art – Mignola ne s'y est pas trompé qui lui offre ses motifs préférés au sein du même récit: anatomies bodybuildées (les luchadores), caricatures (vampires et autres monstres) et espaces brumeux, altérés et accidentés (bâtisses en ruines perdues en plein désert). Le coloriste Dave Stewart, quant à lui, joue sur une palette et un style si proches de ce que ferait Corben qu'on devine qu'il a du s'abimer des heures et des jours et des semaines dans la contemplation et l'analyse des anciens travaux du dessinateur.

Une seule histoire, deux couvertures. Deux dessins qui outre leur trait spécifique (Corben, pour faire vite, applique un hyper-réalisme de matière et d'anatomie à un dessin caricatural et Mignola, comme Frank Miller, flirte avec l'iconique et l'abstrait), sont fondamentalement différents dans leur composition et nous invitent ainsi à réfléchir aux deux courants principaux qui irriguent graphiquement la BD : la peinture et le cinéma.

Coins du ring. A ma gauche Richard Corben.

Dans la peinture figurative classique, l'observateur est à distance du sujet. Si à ses débuts le cinéma s'est inspiré de cette peinture académique, il a très rapidement trouvé sa spécificité dès lors que la caméra s'est mise à bouger. Car le travelling, qu'il soit latéral, avant ou arrière, induit une nouveauté dans le cadre: des objets décadrés apparaissent au premier plan. On voit bien, dans la version de Corben, en bas à gauche de l'image, une partie décadrée du ring dont la perspective linéaire fait entrer l'œil dans la scène (les autres perspectives de l'image seront de diminution de taille et de superposition). De plus, Corben choisit d'illustrer un seul instant de l'histoire et la composition en triangle (coude droit de Hellboy/main gauche du catcheur/coude droit du catcheur) fait circuler le regard dans une dynamique qui accentue l'impression de mouvement (déjà suggéré par l'attitude même de Hellboy).

Coin du ring, à ma droite Mike Mignola.

Mike, ici, est résolument du côté pictural. Pas d'avant-plan décadré (nous sommes à distance de la scène), pas de perspective linéaire. Trois motifs principaux qui, illustrant divers moments du récit, ont valeur symbolique. Trois motifs principaux et figés appartenant à des espaces et des instants différents, agencés arbitrairement et qui donc ont une fonction sémantique tout autant que graphique.

C'est de la figuration cinématographique que relève donc l'image de Corben là où celle de Mignola relève de l'écriture picturale.

Deux couvertures, deux images, deux styles, mais surtout deux courants – cinéma et peinture – que nous offrent là ces deux dessinateurs exceptionnels. Notons qu'au sein même de l'histoire le pictural est bien présent (les affiches de catch) ainsi que le cinéma (dans les deux dernières planches), éléments du récit qui, en résonance avec les deux couvertures de nos créateurs, confèrent à ce petit comic-book une profondeur référentielle remarquable.

Bernard DATO

B.P.R.D.: Plague of Frogs Volume 2 (hardcover collection)

En voilà une nouvelle qu'elle est bonne ! Dark Horse, l'éditeur américain de tout ce qui touche de près ou de loin à Hellboy, vient d'avancer la date de sortie du second omnibus B.P.R.D. au 17 Août prochain, soit dans à peine deux semaines ! Cette décision semble avoir été motivée par l'envie de mettre le même jour deux volumes de la série B.P.R.D. en tête de gondole des comic shops. En effet, le premier volume de B.P.R.D. Hell on Earth sortira également le 17 Août prochain.

Pour rappel, ce second omnibus nous montrera les origines de Abe Sapien, introduira les vilains Memnan Saa et The Black Flame (à quand une figurine de ce personnage ultra stylé ?!), et contiendra la première apparition de Benjmain Daimio ! Un sacré programme que proposera cet hardcover de 480 pages !

• Un mois d'Août diablement sacrément chargé ! •

• Ce second omnibus compilera les volumes B.P.R.D. : The Dead, 

B.P.R.D. : The Black Flame et B.P.R.D. : War on Frogs ! •

Fiche technique :

Scénaristes : Mike Mignola et John Arcudi

Dessinateurs : Guy Davis, Karl Moline, Joh Severin...

Coloriste : Dave Stewart

Couverture : Mike Mignola

Date de Publication : 13 Août 2011

Format : Hardcover, 480 pages

Prix : 34.99$

"B.P.R.D. Hell On Earth : Russia #1", preview !

Résumé :

"Un cimetière rempli d'horribles mutants est découvert dans une mine de l'ex URSS. Le B.P.R.D., maintenant devenu une agence internationale, décide d'envoyer sur place les agents Kate Corrigan et Johann Krauss, et ce malgré l'absence de Liz Sherman et l'état de santé plus que critique de Abe Sapien. En plus de rencontrer l'équivalent Russe du B.P.R.D. -que les lecteurs américains ont pu découvrir dans B.P.R.D. 1946-, nos deux agents devront faire face à la pire situation imaginable... une épidémie en plein cœur du Kremlin."

• Dans les mines de la folie ! •

Je ne parlerai pas de la couverture de Dave Johnson qui, encore une fois, me pique les yeux tellement elle est classe. Non ! A la place, je ferai juste une remarque toute bête quant au contexte assez particulier de ce premier numéro de "B.P.R.D. Hell On Earth : Russia". Si Delcourt ne se dépêche pas de sortir B.P.R.D. 1946. en France, ils risquent de faire passer les fans de Hellboy à côté de quelques petites choses. Alors certes, ce ne sera pas handicapant en soi mais tout de même...

J'vois d'ici les têtes des lecteurs V.F en pleine lecture du résumé de ce numéro : "Keoa ?! Un B.P.R.D. Russe ? C'est quoi c'bordel ?!" 

Fiche technique :

Scénaristes : Mike Mignola et John Arcudi

Dessinateur : Tyler Crook

Couverture : Dave Johnson

Coloriste : Dave Stewart

Date de Publication : 21 Septembre 2011

Format : FC, 32 pages

Prix : 3.50$

Vous prendrez bien quelques pin's pour votre collec' ?

Après le sac en toile, le t-shirt et la casquette à l’effigie du skeleton head, Christine Mignola vient tout juste d’annoncer via sa page facebook la mise en vente prochaine de pin’s aux couleurs du site artofmignola.com et des éléments graphiques les plus récurrents chez Mike Mignola.

Vous aurez donc le choix, et ce pour la modique somme de 1 dollar le pin's, entre : une mouche, un poisson, ou du moins ce qu’il en reste, une tête de singe surmonté d’une couronne, un cœur en flamme (symbole de notre passion brulante pour ce dessinateur de génie), une grenouille ainsi que le skeleton head, la nouvelle mascotte de Mike Mignola. Pour les plus affamés d'entre vous, sachez que le lot sera vendu à seulement cinq dollars !

La nouvelle statuette Batman se dévoile !

Voici un cliché de la future statuette Batman pris par l'un des membres du forum officiel Hellboy lors du dernier Comicon de San Diego. Toujours prévue pour sortir au premier trimestre 2012, cett petite merveille semble, via sa nouvelle palette de couleurs, plus se la jouer Batman en mode camouflage urbain que Batman : Black and White.

Review : Monsters & Human

Dans cette nouvelle vidéo, nous parlerons (moi et mon super chapeau) de Hellboy : Being Human, le dernier comic book en date du duo démoniaque Richard Corben/Mike Mignola, ainsi que du premier numéro de B.P.R.D. Hell on Earth : Monsters. Ce sera donc la bonne occasion pour moi de vous donner mes premières impressions sur le nouveau dessinateur de B.P.R.D., Tyler Crook. En bonus track, découvrez le dernier pin up de Mike Mignola paru dans le premier numéro du relaunch de la série Rocketeer. C'est cadeau, c'est pour moi.

Enjoy :

Des statuettes pour le Hellboy Univers !

La cérémonie des Eisner Awards, l'équivalent des Oscars pour les comics, vient tout juste de distribuer ses précieuses statuettes lors de la clôture du Comicon de San Diego. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le Hellboy Univers, encore une fois, a été diéblement récompensé ! Jugez donc :

Meilleur numéro (ou one shot)
Hellboy: Double Feature of Evil, de Mike Mignola et Richard Corben (Dark Horse)

  

Meilleur artiste de couverture
Mike Mignola, Hellboy, Baltimore: The Plague Ships (Dark Horse)

 

 

Meilleure colorisation
Dave Stewart, Hellboy, BPRD, Baltimore, Let Me In (Dark Horse); Detective Comics (DC); Neil Young’s Greendale, Daytripper, Joe the Barbarian (Vertigo/DC)

Joe Golem and the Drowning City, la review !

Déjà auteur du roman Baltimore Or The Steadfast Tin Soldier And The Vampire (et de ses suites en comics), le duo Mike Mignola (Hellboy)-Christopher Golden (Of Saints And Sinners) remet le couvert avec Joe Golem And The Drowning City, nouveau roman illustré par les soins de Mignola. Commençons par préciser que l’histoire se déroule a priori dans le même univers que Baltimore. C’est en tous cas ce que laissent supposer les quelques références à la situation de l’Europe au début de l’histoire. Mais nul besoin d’avoir lu Baltimore pour apprécier Joe Golem.

Hellcome to New York City

C’est aux Etats-Unis que se déroule l’intrigue, en 1925 dans un New York à demi submergé. En effet suite à un tremblement de terre, la partie Sud de Manhattan ainsi que Brooklyn ont été quasi-totalement englouties par les flots, et seuls les gratte-ciels dépassent encore. Mais cette « drowning city » n’a pas été abandonnée pour autant et toute une société, composée des défavorisés qui n’ont pas pu fuir vers le nord s’y est créée.

C’est là qu’on fera la connaissance de Molly McHugh, orpheline de 14 ans, et de Felix Orlov, le vieux medium qui l’a prise sous son aile. Mais voilà, de mystérieux hommes cachés derrière des masques à gaz vont enlever Orlov et essayer de s’en prendre à Molly. Elle ne devra son salut qu’à l’intervention d’un mystérieux colosse nommé Joe, qui la cherchait lui aussi. Joe a été envoyé par le détective Simon Church. Ceux-ci vont lui révéler qu’ils recherchent un objet magique nommé le Pentajulum de Lector, que Felix Orlov pourrait être la clé pour le retrouver, et surtout qu’ils veulent empêcher le maléfique Dr Cocteau de mettre la main dessus avant eux.

Mais tout ne se passera bien sûr pas comme prévu et, sans trop en dire, on peut révéler que le titre de l’ouvrage prendra tout son sens, et que le final devrait faire sangloter de bonheur tous les amoureux de H. P. Lovecraft, ou plus précisément de sa mythologie autour des Anciens et de Cthulu (qui avait déjà largement inspiré Mignola dans Hellboy).

Joe Hellboy And The Drowning City

C’est donc cette histoire digne d’Hellboy ou du BPRD que Golden et Mignola vont nous conter, ce qui laisse supposer que ce dernier est le principal responsable du synopsis. De même que la ressemblance frappante entre Joe et Hellboy. Les deux sont des gros durs taciturnes avec un cœur d’or et une approche très « col bleu » du travail de détective et du tabassage de monstre. Simon Church est aussi un détective de l’occulte typique de l’œuvre du créateur d’Hellboy. Molly, en revanche, une ado rusée à la langue bien pendue mais aussi très vulnérable, semble plus se rapprocher des personnages de Christopher Golden. Mais nul doute que Mignola s’est aussi concentré sur elle, car elle vole la vedette aux autres protagonistes et s’impose comme la véritable héroïne du livre. En tous cas tous ces personnages se révèlent attachants, et on a envie de les suivre tout au long des 272 pages de l’ouvrage.

L’écriture des deux auteurs est très agréable, avec une emphase sur les longues descriptions qui contribuent à donner une réalité à un univers très inspiré. On sent que Mignola est à la base un dessinateur. On retrouve aussi quelques séquences typiques de l’auteur, comme celles des fantômes qui rendent visitent à Church, ou sa gestion du rythme du récit. C’est d’ailleurs là que le bât blesse parfois, car l’ouvrage souffre de quelques longueurs. Disons que vu les évènements qui y sont narrés, il y a une bonne cinquantaine de page en trop, surtout à partir de la seconde moitié. Rien de tragique, et l’atmosphère et la qualité de l’écriture rattrapent un peu ce défaut, mais bon…

Cependant la plus grande faiblesse de l’ouvrage reste sa fin. Pas à cause de son caractère ouvert, qui laisse penser qu’on devrait bientôt avoir droit à des comics Joe Golem, comme ce fut le cas pour Baltimore. Pas non plus à cause de son côté Lovecraftien, même si certains esprits chagrin pourraient presque crier au plagiat (on pardonnera à Mignola en disant que l’imitation est la forme la plus sincère de flatterie… et qu’il est TRES flatteur pour le coup). Non ce qui gène le plus c’est la passivité des divers protagonistes, réduits au rang de témoins tandis que la situation se règle sans leur intervention ou presque. Pour une nouvelle d’horreur ça passerait, pour un roman avec quand même pas mal d’action, ça tombe un peu à plat.

Joe Golem And The Drowning City est donc globalement une réussite. C’est un ouvrage bien écrit, mettant en scène des personnages attachants, et l’univers qu’on y découvre est extrêmement bien pensé et fascinant. Cependant il pâtit de quelques longueurs, et surtout d’un final décevant où les héros sont bien trop passifs. Mais cela ne doit pas occulter ses qualités (gare à l’effet "10 dernières minutes"). A noter enfin que les illustrations de Mignola émaillant l’ouvrage sont un régal pour les yeux, mais qu’il est dommage qu’elles se résument trop souvent à des gros plans sur des éléments de décor. Le truc marche mais pas toujours, un peu comme le livre lui-même.

Source : Comicsblog

Interview de John Arcudi

Un rédacteur du site Planetebd m'a informé qu'une interview avec le scénariste de B.P.R.D., John Arcudi, était disponible sur leur site depuis le 20 Juillet dernier. Je tiens d'ailleurs à le remercier de m'avoir tenu informer de ce petit évènement. La voici en intégralité sur le meilleur blog dédié à Hellboy du monde :

Il n'est pas l'auteur le plus couru, ni même le plus prolifique. Pourtant, année après année, cet homme de l'ombre qu’est John Arcudi a démontré tout son talent. En suppléant Mike Mignola sur BPRD, il a fait de ce qui était à l'origine un spin-off d'Hellboy, une des lectures les plus sympathiques du genre. Loin d'être verrouillé au genre fantastique, il livre ces derniers temps des romans graphiques ambitieux, comme A God somewhere, qui rencontrent un certain succès critique et populaire. Malgré une grande discrétion, cet excellent scénariste a accepté de répondre à nos questions incongrues…

Bonjour John, peux-tu nous dire comment tu as commencé à faire de la bande dessinée ?

John Arcudi : En fait, une nuit où j’avais un peu trop bu, j’ai déclaré devant plusieurs personnes que j’étais capable de devenir un scénariste que tout le monde adulerait. L’un de mes amis, qui travaillait chez Marvel, m’a entendu et a dit qu’il leur proposerait ! En redevenant sobre, je me suis rendu compte de l’embarras dans lequel je m’étais mis. Je me suis retroussé les manches et c’est dingue, je suis devenu un vrai scénariste !

Quelles sont tes références ?

JA : Enormément. Mais si je ne devais n’en citer qu’une seule, ce serait Charles Willeford. C’est un écrivain qui évolue dans le genre du suspense. Il est surtout connu pour ses romans mettant en scène le détective Hoke Moseley. Miami Blues est le plus célèbre.

Tu as énormément travaillé sur des adaptations de films comme Predator, Aliens, Terminator, The Mask, etc. Quel regard portes-tu aujourd’hui sur ces titres ? 
JA : On ne peut pas vraiment dire que j’étais bon sur ces albums. Heureusement, il y a eu des lecteurs qui les ont tout de même achetés.

En France, on te connaît surtout pour BPRD. Comment as-tu rencontré Mignola ? 
JA : Nous nous sommes rencontrés lors d’un festival, il y a pas mal d’années et on s’est tout de suite très bien entendus. Depuis, on travaille toujours ensemble.

Mike Mignola n’hésite pas à dire que c’est extrêmement simple de collaborer avec toi. Il dit que dès qu’il a une idée, tu crées immédiatement l’histoire. Tu as une aussi grande liberté ?

JA : Oui, on me laisse faire ce que je veux. En fait, j’ai beaucoup d’idées pour nos titres et Mike m’encourage toujours à les écrire. Bien sûr, elles doivent respecter la trame générale, mais il apprécie mes initiatives, ce qui est très gratifiant. Il arrive aussi parfois que je ne respecte pas parfaitement ce qu’on avait prévu, mais il me laisse aller jusqu’au bout de ma démarche pour voir si c’est le meilleur choix.

Le lien entre tes premiers titres et BPRD est le registre de l’horreur. Es-tu fan du genre ?

JA : Quand j’étais gosse, j’adorais tout ce qui touchait à l’horreur, à la science-fiction et aux monstres. C’est une progression naturelle non ?

Pour nous autres bédiens, la série BPRD a vraiment décollé à ton arrivée. Que penses-tu des précédents albums ?

JA : Merci ! En fait, il y avait des choses importantes à développer dans chacune des histoires précédentes. Dans Au creux de la Terre (tome 1), on a les bases pour réaliser de grandes choses. Le fléau des grenouilles est excellent et j’avoue que j’avais la pression pour poursuivre ce cycle. C’est un super bouquin.

Nous venons d’apprendre que Guy Davis avait quitté la série (au tome 12 pour la France). Qu’en penses-tu ? 
 JA : C’est triste car Guy et moi sommes devenus de très bons amis après toutes ces années à travailler ensemble. Cependant, que les lecteurs se rassurent : Tyler Crook, son remplaçant, est un excellent artiste et il fait du bon boulot. Il faut tout de même avouer que je change ma façon d’aborder mes récits, mais cela ne change rien à nos plans futurs.

As-tu des personnages favoris ? 

 JA : Non pas vraiment, cela dépend de ce que j’écris. J’apprécie surtout de pouvoir explorer plus en profondeur chaque héros.

Les lecteurs de la série Abe Sapien seront ravis d’apprendre que tu arrives sur le titre dès le second opus. C’est Mike Mignola qui te l’a proposé ? 
 JA : Mike et Scott Allie (NDLR : son éditeur chez Dark Horse comics) m’ont toujours laissé une immense liberté dans ce que j’écris. Il peut parfois arriver que lors de délais réduits, tu travailles avec d’autres éditeurs qui essaient de te forcer à changer des choses et ce n’est jamais très agréable. Mike et Scott me laissent une paix royale, pourquoi je refuserais ?

Tu travailles sur BPRD et Abe Sapien avec Mike Mignola. Que va-t-il te proposer ensuite : Hellboy ? 

 JA : Je ne vois personne d’autre que Mike écrire Hellboy, c’est tellement son truc.

Quels sont tes futurs projets ? 

 JA : En octobre, Dark Horse comics va ressortir une intégrale de Major Bummer que j’avais écrit il y a quelques années avec Doug Mahnke. C’était un titre indépendant et je pense qu’il s’agit d’un de mes meilleurs comics, je suis que Doug pense la même chose. Je suis donc ravi de les voir réimprimer. L’an dernier, j’ai sorti un roman graphique intitulé A God somewhere (NDLR : Panini annonce la sortie de cet album durant l’été 2011) avec Peter Snejberg et l’incroyable Bjarne Hansen aux couleurs. Ce fut une belle expérience, un succès critique et populaire. J’ai même appris qu’il allait y avoir d’autres tirages durant l’été. C’est aussi grâce au succès de cet album que je vais pouvoir me pencher sur un autre roman graphique… mais je ne peux pas trop en parler. La seule chose que je peux dire est que ce sera très spécial. C’est important pour n’importe quel auteur de pouvoir se lancer dans de tels projets, cela permet de rester suffisamment frais dans son approche narrative. Et puis, cela aura aussi un impact bénéfique pour BPRD. En bref, je m’éclate en ce moment !

Si je t’offrais un super pouvoir, lequel voudrais-tu ? 

JA : Celui de pouvoir dormir quand je veux !

Si tu avais le pouvoir de visiter le crâne d’un autre auteur pour en comprendre sa démarche, son art… Qui choisirais-tu ? 

JA : Je n’ai pas vraiment d’idole… Le seul qui me vient à l’esprit à présent, est Jack Cole , le créateur de Plastic Man. C’est mon dessinateur favori.

Thanx Mr Arcudi !

Dark Horse n'en a pas fini avec Lobster Johnson !

Cela fait maintenant plus d'un an que nous sommes sans nouvelles de Burning Hand, la nouvelle mini série basée sur les aventures de Johnson Le Homard,et cela commence à inquiéter sévèrement ses fans quant à son devenir chez Dark Horse. Scott Allie, éditeur en chef de tout ce qui touche e près ou de loin à Hellboy, a souhaité rassurer les fans du vigilante le plus kitch de l'histoire des comic books via la rubrique Hellmail du deuxième numéro de Hellboy : The Fury : "Comme vous le savez, il y a une nouvelle série Lobster Johnson en chantier et ce ne sera pas la dernière. Nous projetons de faire plus de livres avec lui lorsque cette série sera sortie. Nous adorons ce personnage."

Voilà une nouvelle qui réchauffe le cœur, mais cela n’excuse en rien de nous laisser nous ronger les ongles en attendant la nouvelle série de ce héros légendaire du Hellboy Univers.

La série régulière Witchfinder est annulée !

La nouvelle est tombée comme une brique sur un chantier, Edward Grey a été mis en retraite anticipée par Dark Horse , sans qu'aucune explication ne soit donnée (des bruits de couloir parlent de ventes assez faiblardes) et ce de manière quasi définitive. J'en veux pour preuve ce message que Scott Allie vient de publier su sa page facebook il y a à peine quelques jours : "There won't be any more Witchfinder for a long while. "

Traduction : vous avez plus de chances de voir Edward Grey réapparaître dans la série régulière Hellboy (de toute façon, je reste persuader qu'il est lié de près ou de loin à la destinée du démon cornu) que dans une nouvelle mini série à son nom. C'est d'autant plus regrettable que ce personnage possédait un potentiel de malade.

Mike Mignola est officiellement de retour sur Hellboy !

C'est maintenant officiel de chez officiel, Dieu est de nouveau derrière sa table à dessin ! Et c'est sur sa page tête de livre que le maître vient tout récemment d'annoncer la bonne nouvelle (le 12 Juillet dernier pour être plus précis) :

"This is my first official day back as (more or less) full time 

artist/writer on HELLBOY. It's about time."

Et pour vous dire à quel point Mignola est motivé par son retour en tant que dessinateur régulier sur sa série, voici ce qu'il annonçait à ses fans à peine une semaine après ce message : "First 4 pages of my new Hellboy series pencilled and inked--It's not much, but it's a start." Ce message aura au moins le mérite de rassurer quant à la productivité de l'auteur, surtout lorsque l'on a connu la période post Ver Conquerant. Vous vous en souvenez du temps qu'il a mis pour dessiner le premier numéro de The Island ?! Et bien, mes amis, croisons les doigts très très fort pour ne plus jamais avoir à revivre ça !!!

"Hellboy : The Fury #3", la preview !

Résumé :

"Sa tour en ruine et son corps devenu un refuge pour le Ogdru Jahad, la Reine de Sang se montre sans merci lors de son dernier combat avec Hellboy dont la conclusion raisonnera durant des siècles et des siècles dans l'Histoire des Homme !"

Pour la petite histoire, Dark Horse refuse catégoriquement de communiquer sur cette variant cover et a donc demandé aux plus gros sites web dédiés aux comic books de ne pas la publier avant d'avoir reçu leur feu vert. Du coup, elle n'est apparue que furtivement, et ce dans une qualité quelque peu dégueulasse, sur quelques sites marchands avant de disparaître aussi sec et de laisser place à un gros rectangle bleu avec écrit dessus "Image not available". Mais lorsqu'il s'agît de Hellboy, furtivement veut dire beaucoup trop longtemps pour votre blogmaster préféré ! Du coup, la voici à droite :

Couvertures :

 

• La conclusion d'une histoire épique qui débuta en 2007 avec Hellboy : Darkness Calls ! •

On touche presque au but ! Le troisième et dernier numéro de The Storm & The Fury sera disponible dans toutes les bonnes crèmeries dans moins de trois semaines et l'attente est d'ores et déjà insupportable, surtout après avoir lu le deuxième numéro sorti il y a à peine quelques jours. Que dire si ce n'est que le début du combat tant attendu entre Hellboy et le Ogdru Jahad est simplement énorme. Vivement la fin !

Une fin de minisérie attendue au tournant par tous les fans du Hellboyverse qui auront pour l'occasion droit à deux couvertures...les deux par Mike Mignola ! C'est tout simplement du jamais vu dans l'histoire éditoriale de Hellboy, ce qui laisser présager un final d'ores et déjà annoncer comme dantesque !

Créateurs :

Scénariste : Mike Mignola

Dessinateur : Duncan Fegredo

Couvertures : Mike Mignola

Coloriste : Dave Stewart

Date de publication : 10 Août 2011

Format : FC, 32 pages

Prix : 2.99$

Une seconde statuette pour le Batman de Mignola

Avant de se lancer dans le satanisme, Mike Mignolaa pu se faire les dents sur des figures légendaires du monde du comic book tels que Batman. D'ailleurs, il faut bien reconnaître que l'ombre du caped cruisader (pour)suit Mignola depuis quasiment toujours et continuera certainement à le poursuivre tant ce dernier ne rate jamais une occasion de participer à la parution US du justicier masqué. Enfin, bref ! Là où je voulais en venir, c'est dans le fait que DC Direct sortira une seconde version de la statuette Batman Black and White sortie en 2006 et ce, pour le mois de Fevrier 2012.

"Le classique designé par Mike Mignola et sculpté par Jonathan Matthews sera bientôt de retour ! La vision unique de la statuette Batman Black & White par Mike Mignola fut un énorme succès lors de sa sortie en 2006 ! Aujourd'hui, dû à la demande importante des fans, DC Direct ressortira ce collector tout en y apportant quelques modifications : un symbole ovale sur le torse de Batman ainsi qu'un nouveau socle blanc. Fabriquée à base de porcelaine et peinte dans des tons monochromatiques, cette statuette de 19 cm de haut pour 12 cm de large et 7 cm de profondeur sera livrée dans une boîte en noir et blanc."

Etant donné la cote plus qu'hallucinante de la première statuette sortie en 2006 (comptez débourser 300€ pour espérer mettre la main dessus), le fait que DC Direct en sorte une seconde version risque fort de faire beaucoup d'heureux ! Par contre, là ou on pourra un peu grincer des dents, c'est dans la volonté de DC Direct de vouloir faire une variant statue en ne modifiant que deux éléments du design de la première version de cette statuette : le logo sur le torse de Batman ainsi que son socle. Personnellement, je reste plus que perplexe face à ces deux modifications de rien du tout. Remarquez, cela aura au moins le mérite de faire exploser la cote de la première version sortie en 2006. Ce qui est bien pour moi, quoi !

Pour que vous puissiez vous faire votre propre idée quant aux deux changements apportés par DC Direct, voici une photo de la première statuette :

Abe Sapien Polystone Bust by Sideshow Collectibles

Aujourd'hui, bande de petits chanceux que vous êtes, nous allons déballer le buste de Abe Sapien que Sideshow Collectibles commercialisa en 2005 pour la sortie du premier film Hellboy. Cerise sur le gateau, j'ai enfin pu récupérer ma magnifique intro chérie ! Que du bonheur...pour vous, of course !

The Sibbie

Voici une petite histoire mignonne comme tout, et prenant la forme d'une mini bédé, trouvée sur le blog de Tyler Crook qui nous raconte comment le chat dessinateur aime se coucher sur le dos de son maître lorsque se dernier se penche sur sa table à dessin. Seul problème, ça fait, à chaque fois, grave flipper notre dessinateur.

Art Of Mike Mignola's Banner Print

Voici un scan du Banner Print dévoilé sur le site artofmikemignola.com. De quoi convaincre les quelques rares personnes qui hesiteraient encore à se procurer cette magnifique illustration. Pour info, ce collector est livré avec un certificat d'authenticité qui tquine grave sa mère tellement il est beau. Pas de panique, un visuel de ce COA vient également d'être mis en ligne. Enjoy :

B.P.R.D. : Hell On Earth : Monsters #1

Résumé :

"Alors que le Bureau combat d'étranges créatures au Texas, Liz Sherman botte des culs de péquenauds dans un parc de stationnement pour caravanes !"

Extrait :

B.P.R.D. Hell on Earth : Monsters, le premier numéro du spin off B.P.R.D. dessiné par Tyler Crook, est d'ores et déjà annoncé pour le 13 Juillet prochain, et ce à peine quelques semaines après l'annonce du départ de Guy Davis. Et comme pour fêter ça, Dark Horse nous livrera ce comic book avec pas moins de deux couvertures, l'une par l'excellent Ryan Sook et l'autre par le nouveau venu Francesco Francavilla. Un verre d'eau pour faire passer la pilule ? Réponse dans quelques jours !

  

Fiche technique :

Scénaristes : Mike Mignola et John Arcudi

Dessinateur : Tyler Crook

Cover : Ryan Sook

Variant : Francesco Francavilla

Coloriste : Dave Stewart

Date de publication : 13 Juillet 2011

Format : FC, 32 Pages

Prix : 3.50$

"Hellboy : The Fury #2", l'extrait !

Prévu pour le 13 Juillet prochain, c'est à dire Mercredi, le second numéro de The Fury se dévoile via un extrait dévoilé sur le site CBR. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que la guerre est bel et bien déclarée entre le soldats du Roi Arthur et les hordes de Trolls de la Reine de Sang. Pour rappel aux lecteurs VO, il ne reste plus que deux numéros à lire (en incluant celui-ci) avant d'assister au début de la fin…

Abe Sapien : The Devil Does Not Jest #2 [Preview]

Le premier numéro de la prochaine mini série dédiée à Abe Sapien n'est pas encore sorti que Dave Johnson, le cover artiste attitré de notre amphibien préféré, dévoile sur son compte devianart la couverture du second numéro. Et de l'aveu même du dessinateur américain, il s'agit de l'une de ses meilleures couvertures :

"Je peux enfin poster ce dessins après m'être assis dessus pendant un bon bout de temps. Personnellement, c'est l'une des meilleurs couvertures que j'ai réalisé depuis longtemps. Pourquoi ? Probablement parce qu'elle est très différente de la plupart de mes précédentes œuvres et que j'ai pris énormément de plaisir à la réaliser. Mais peut-être ne serez vous pas d'accord avec ça. Qui sait, je suppose que seul le temps nous le dira.

Je tiens aussi remercier Mignola de m'avoir laisser jouer dans son bac à sable.

Dessiné et encré sur planche et couleurs sur photoshop."

Le BPRD.centerblog.net est sur Facebook !

Après plus de quatre ans d'activités démoniaques, le BPRD.Centerblog.net, le seul blog/site web au monde entièrement dédié à l'univers de Hellboy, se lance dans l'ère du 2.0 ! Ainsi, via vos I Phone, I Pad et autres smartphones à 300€, vous aurez accès en direct aux dernières news du Hellboy Univers et de son génial créateur. La page facebook du blog, appelée pour l'occasion "Communauté Hellboy" est accessible via l'onglet se trouvant dans la colonne de droite du blog.

N'hesitez donc pas à y mettre des "j'aime" et à y commenter les dernières news autres posts. C'est l'aspect communautaire qui prime et que je cherche véritablement à mettre en avant. Car, en plus de quatre ans, et sans jamais en avoir fait la moindre publicité, ce blog à fini par avoir ses habitués et cette page facebook a été créé spécialement pour eux, c'est à dire vous.

Venez, partagez, commentez et éclatez-vous entre vous...les fans du démon cornu !