Petite leçon d'histoire vidéoludiquo-démoniaque. Si vous farfouillez dans le DVD du jeu XBOX 360 Hellboy : The Science of Evil, vous trouverez 840 points succès. Seul hic, selon la charte de Mircrosoft, la Microsoft's Achievement Rules, tous les jeux édités sur XBOX 360 se doivent de proposer aux joueurs de gagner au moins 1000 points succès (des points débloqués lorsque le joueur accompli certaines tâches bien spécifiques, comme buter un monstre avec un tournevis ou bien trouver des objets cachés). Du coup, à quoi est dû cette différence de points succès ? Et bien il faut savoir qu'au départ, Krome Studio (le développeur du titre) et Konami (l'éditeur) avaient prévu de sortir un DLC qui devaient justement proposer les 160 points succès manquants. Malheureusement pour les joueurs, les ventes du jeu furent tellement catastrophique (en même temps, c'est un peu normal vu la gueule du truc) que Konami décida de ne pas sortir le dit DLC. Et là où ça fait mal - mais quand je dis mal, c'est genre un coup de pompe de ski lancé direct dans les couilles -, c'est que le DLC en question devait proposer au joueur d'incarner Lobster Johnson dans un niveau totalement inédit. Tu veux que je pulvérise ce qui reste de tes testicules ? Oui ? Cerise sur le gâteau, l'acteur Bruce Campbell (Ash de la trilogie culte "Evil Dead") avait prêté sa voix au personnage - il est d'ailleurs crédité dans le manuel du jeu en tant que "personnage mystère". Vas-y, tu peux pleurer maintenant.
Les quatre succès qui ne verront jamais le jour sont :
- Taste the Lobsters Claw - Complete Chapter 7 (50G)
- Self Service - Complete Chapter 8 (50G)
- Pulp Faction - Completed any multiplayer Chapter as Lobster on Xbox Live (50G)
- Killer Kitsch - Defeated 25 enemies with the Flamingo (10G)
Il faut savoir que peu de temps après la sortie du titre sur consoles de salon (je ne pense pas que la version PSP aurait bénéficier de ce DLC), des joueurs lancèrent une pétition afin d'inciter/convaincre Konami de se retirer un doigt du cul et d'offrir aux fans du HBverse ce qui s'apparent encore aujourd’hui comme un putain de fantasme ultime, mais cela ne donna aucun résultat.