lundi 17 juin 2013

"The Infernal Train", interview de Christopher Golden !


La nouvelle vient tout juste de tomber sur la toile, la prochaine mini-série labellisée "Baltimore" s'intitulera "The Infernal Train" et devrait s'étaler sur trois numéros - le coup d'envoi se fera le 04 Septembre 2013. Du coup, quoi de mieux qu'une bonne interview promotionnelle pour bien présenter aux fanboys que nous sommes (oui, j'pars du principe que si t'es là à me lire, ben c'est que t'es un fanboy) les origines mais aussi les différents enjeux de cette future série ? Christopher Golden, co-scénariste de la saga séquentielle "Baltimore", a très certainement dû se poser cette même question puisqu'il vient de se laisser aller au jeu de l'interview vérité auprès de l'excellent site Bloody Disgusting. Du coup, préparez-vous à pas mal de petites surprises - je pense notamment à cette ultime question sur la situation du film live "Baltimore" ! Comme d'hab', le tout ayant été traduit par mes soins, j'ose espérer que vous me pardonnerez tout le côté "hey mais comment c'est trop mal écrit" de l'ensemble. Au fait, tant que j'y pense, n'hésitez pas à placer le curseur de votre souris sur les différentes vignettes situées un peu partout dans le texte afin de savoir à quoi elles correspondent. Allez, c'est ti-par !

Bloody-Disgusting : Que pouvez-vous nous dire sur "Baltimore : Infernal Train" ?

Christopher Golden : Il y a longtemps, lorsque Mike et moi avions décidé de faire les comics Baltimore, nous avons commencé par mettre à plat des histoires que nous pourrions faire. L'idée de "The Infernal Train" est née au moment où nous avons commencé à écrire "The Play" et "The Widow and The Tank". En fait, cette histoire m'est venue quand j'étais en train d'écrire la toute première série Baltimore, "The Plague Ships" ("Baltimore : En Quarantaine" en véhèfe). Normalement, je suis plutôt du genre réserver lorsque je parle de ça, mais j'vais aller droit au but pour une fois et vous dire... il y a un étrange personnage dans, il me semble, le deuxième numéro de "The Plague Ships" - une femme se tenant devant une étrange machine à vapeur et qui demande aux gens autour d'elle d'utiliser cette machine comme incinérateur et d'y jeter les morts contaminés. Son nom est Lucrezia Fulcanelli. Les lecteurs, en tombant sur ce personnage, ont très certainement dû se dire "tiens, c'est bizarre", avant de passer à autre chose. Mais si ce personnage est là, c'est qu'il y a une raison. Nous savions, et ce dès l'écriture du scénario de "The Plague Ships", que nous voudrions raconter l'histoire de "The Infernal Train". Alors bien sûr, les événements de cette future mini-série découleront de la fin du one-shot "Baltimore : The Inquisitor", prévu pour le 19 Juin.

BD : Lucrezia Fulcanelli et Duvic jouant un rôle majeur dans cette série, que pouvez-vous nous dire sur eux ainsi que sur leur implication dans ce scénario ?

CG : Je ne vous dirai rien de plus sur Fulcanelli, tout comme je ne vous dirai pas pour qui elle travaille ou bien avec qui elle travaille. Où serait le fun dans tout ça ? En revanche, ce que je peux vous dire, c'est que "The Inquisitor" ne va pas seulement vous donner les origines du Juge Duvic. Il va également changer à tout jamais ce personnage...et le mener directement à "The Infernal Train". Comme toujours, Baltimore poursuit sa vengeance et Duvic, de son côté, continue à le traquer... mais "The Infernal Train" bouleversera et changera cette dynamique de façon irrévocable. C'est d'ailleurs l'une des choses que j'adore dans le fait de travailler sur une série "creator-owned". Les grosses séries de super-héros parlent toujours de la façon dont le monde des personnages "changent à jamais", mais c'est toujours provisoire. Ils vous font croire que les changements sont éternels jusqu'à ce qu'ils rebootent la série. De notre côté, nous emmenons le Juge Duvic quelque part, et ce quelque part vous dévoilera enfin ce que nous préparons depuis le début.

BD : Baltimore a d'abord été un roman avant de devenir une série de comic books. Lorsque vous avez une idée d'histoire pour les personnages, comment déterminez-vous si elle fonctionnera le mieux sous forme de roman ou bien sous forme de comic book ?

CG : Le roman est en fait venu d'une idée de graphic novel que Mike se trimbalait dans sa tête depuis plusieurs années. En fait, les histoires des comics Baltimore ont toutes été pensées comme des histoires de comics et n'ont jamais été prévues pour servir de base à un nouveau roman. Pour le moment, et je précise bien "pour le moment", je n'ai aucune intention d'écrire un nouveau roman Baltimore. Nous avons beaucoup de plans pour Baltimore, et s'ils se réalisent, ils se feront tous sous la forme de comics.


BD : Envisagez d'écrire la série Baltimore pendant encore longtemps, ou bien avez une fin bien définie en tête ?

CG : A un certain moment, nous allons nous référer à un point temporel précis du roman Baltimore. C'est un fait. Mais Mike et moi avons des plans bien spécifiques quant à cette future connexion. Et après ça, qui sait ?


BD : Est-ce que le succès de trucs comme "Twilight", "True Blood" ou même "Buffy" ont altérés, et ce en tant que scénariste, votre façon d'écrire sur les vampires ?

CG : Absolument pas. Nous faisons ce que nous faisons. Les vampires dans Baltimore se réfèrent aux vieux folklores. De plus, nous avons également créé nos propres mythes avec cette série. J'ai écris une variété d'histoires de vampires, et celles de Baltimore sont comme elles doivent être. Les histoires de vampires sont populaires car elles sont une source constante d'inventivité.

BD : Il y a plusieurs années, la société de production New Regency a mis une option sur les droits de Baltimore - David Goyer devait même en être le réalisateur. Depuis, le projet est tombé à l'eau et les droits vous sont revenus. Comment avez-vous perçu cette expérience en tant qu'écrivain et où en est le projet aujourd'hui ? Y a-t-il un script ? Verrons-nous un jour un film Baltimore ?

CG : Quatre-vingt dix pour cent du processus fut une excellent expérience car nous avons travaillé avec des gens soucieux de respecter le monde que nous avons créé. Mike et moi avons été les premiers à suggérer les plus gros changements à faire pour l'adaptation du livre en film avant d'en écrire le scénario. Je suis persuadé que ce script aurait pu faire un excellent film, et de ce que j'en sais, David Goyer pense la même chose. Malheureusement, au moment où Mike et moi écrivions le script, le patron de New Regency fut remplacé par un autre gars qui ne comprit rien du tout à ce que nous étions en train de faire. Nous étions en train de travailler avec des personnages complexes, sinistres et un arc vraiment large - tout en ayant un script non-linéaire aux multiples retournements. Et ce nouveau gars voulait quelque chose de beaucoup plus sûr, et donc de plus commun. A ce moment, j'ai su que nous ne pouvions aller plus loin avec New Regency. Quant à savoir si vous verrez un jour ou non Baltimore en film... il n'y a jamais eu de moment où nous n'avons pas discuté sur comment amener Baltimore sur les écrans. Pour le moment, Mike et moi détenons les droits de Baltimore, et c'est ce qui est le plus important pour moi.

1 commentaire:

  1. Et on apprend à la fin que le héros est un vampire car Balti mord ;)

    Plus sérieusement, c'est toujours rassurant de voir qu'une histoire ne va pas partir totalement en live et que les auteurs souhaitent avant tout garder une véritable cohérence, et non pas juste nous pondre un enchainements de scènes plus ou moins logique. (Qui a dit DC et surtout Marvel dont les histoires vont dans tout les sens?)

    j'aime cette volonté d'offrir aux lecteurs un tout qui n'a pas 50 sens de lecture avec 3000 timlines, sans pour autant rendre chaque histoire totalement inaccessible à celui qui n'a pas tout suivi depuis le début.

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