Pour
les fans qui se sont un jour demandé comment étaient réalisées les
couvertures de leurs comic book préférés, voici un élément de réponse
qui devrait vous plaire. "Comment qu'on fait une cover" par Richard Corben, c'est maintenant et tout de suite. Enjoy :
Corben
: Étant donné que le titre ainsi que l'un des éléments majeurs de
l'histoire font référence aux vieux films d'horreur, j'ai pensé qu'il
serait intéressant de jouer avec l'idée des vieilles affiches de cinéma.
J'ai donc réuni des éléments des deux histoires (features) autour
du titre et ai ajouter quelques lignes de textes résumant bien le
contenu du comic book. Dans le cas présent, cela n'a pas trop bien
fonctionné. Du coup, Mike et Scott ont opté pour une couverture un peu plus classique.
Corben : La
version finale de la couverture contient principalement les momies, le
prêtre Égyptien et la fille sacrificielle, soit la quasi totalité des
personnages de la seconde histoire (feature). Ces couvertures
sont généralement réalisées bien avant que le corps principal de
l'histoire ne soit écrit. Par conséquent, je ne savais pas encore à quoi
ressemblerait la créature vampirique géante.
Corben
: Le côté mystérieux et étrange de la maison est une part importante de
l'histoire, à tel point qu'il aurait été très difficile de le
retranscrire en un seul dessin pour la couverture, surtout lorsqu'il
doit être complété par les éléments d'une seconde histoire. Du coup,
j'ai eu l'idée de dessiner la maison s'effondrant sur elle même en
arrière-plan, juste derrière Hellboy, et d'utiliser la poussière et les
débris s'en dégageant comme d'une toile de fond qui envelopperait tout le
reste. Dans la seconde histoire, la fille qui, dans un premier temps,
est une victime avant de venir en aide à Hellboy,
explique qui est réellement le prêtre égyptien. J'ai pensé que ce prêtre
devrait être un prêtre Égyptien moderne. Cela n'est peut-être pas trop
clair dans mon dessin mais Dave (Stewart) a très compris l'idée.
Version finale et colorisée de la couverture. |
Perso, je préfère largement la première version de cette couverture qui fait vraiment seventies et assume totalement son côté Grindhouse. Je trouve vraiment dommage que Mike Mignola
et son éditeur en chef n'aient pas osé d'aller à fond dans le portnawak
et de proposer quelque chose de vraiment unique et inédit.
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