LA BD :
C'est quoi : BALTIMORE : THE CURSE BELLS
C'est de qui : Mignola et Golden au scénar', Stenbeck au dessin (et Stewart à la couleur, on ne peut PAS ne pas le citer ! )
La Couv' :
On les a déjà croisé par içi ? Je ne réponds même pas à la question...
Une planche :
Ça donne Quoi :
Tout frais sorti des presses de Dark Horse (enfin, façon de parler), la
conclusion de cette nouvelle aventure de Lord Baltimore (série
commencée par Mignola et Golden sous forme de roman que je n'ai encore
eu ni le temps ni le courage de lire, malgré que j'en ai la belle
édition carrée, bref), m'a permis de lire d'une traite The Curse Bells.
Eh bien, laissez moi vous dire que, même sorti du créneau Hellboy/B.P.R.D.,
le père Mignola reste la pointure du genre fantastique en comics qu'il a
toujours été. Une fois de plus je me vois obligé d'employer (ensemble
qui plus est à nouveau) les adjectifs "épiqueé et "gothique", car ce
sont deux de ceux qui traduisent le mieux l'ambiance de cette traque
sanglante, pleine de combats sanglants, de scènettes d'athologie (la
"naissance" de la monstruosité ensaglantée, l'assaut des nones mort
vivantes,...), et de bad guys typiquement Migoliens. Niveau dessin, ce
n'est pas en reste, Stenbeck, quoi que parfois inégal, a un trait qui s’accommode parfaitement au scénar, on retrouve notamment de çi, de là,
des vignettes qui semblent toutes droit sorties des premiers Hellboy.
Bref, encore du tout bon pour les fans d'horreur et du créateur de
Hellboy !
LA MUSIQUE :
C'est Quoi : SHADOW OF THE VAMPIRE : TASTE THE BLOOD OF DRACULA
C'est de Qui : Dan Jones
La couv' :
Ça donne quoi : Dan Jones, compositeur assez peu connu, combine comme il se doit quelques figures imposées de la musique de film de vampires et des influences et gimmicks des musiques de films muets. Rappelons en effet que le film (produit par Nico "perruques et postiches" Cage), est une évocation du tournage du Nosferatu de Murnau avec Max Shreck; John Malkovich et Willem Dafoe interprétant (avec beaucoup de talent) respectivement le réalisateur et l'acteur/vampire.
Sans être un score d'anthologie (Jones n'a même pas son nom sur l'affiche d'ailleurs !), les morceaux sont courts, rendant bien l'atmosphère faussement surannée et souvent angoissante du film, le travail du compositeur, quoi qu'inégal parfois (et souffrant d'un très mauvais mixage, du moins sur l'album), recèle quelques perles comme "Tango au Lapins chaudes" (texto !) et ses violons un peu tsiganes,le thème principal, ou encore "Schreck kills Peter", aux percussions et violons endiablés et énergiques.
Cette B.O. a eu le mérite de donner un petit côté décalé à Baltimore, lui apportant une légère fantaisie pas incongrue vu les psychologies de certains personnages (la naine ensanglantée en tête !)
Source : BO/BD
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