lundi 16 mai 2011

Mike Mignola signe la couverture de Tr!ckster


Afin de contrer (ou tout du moins essayer) la machine commerciale qu'est devenu l'univers du comic book, différents auteurs américains se sont réunis dans le but de créer un Comicon alternatif. Cette convention permettra aux dessinateurs et scénaristes indépendants de présenter leurs oeuvres au public ainsi qu'aux professionnels et aux éditeurs. Les organisateurs de l'évènement avouent vouloir créer leur salon d'Angouleme. Un lieu où les professionnels pourront rencontrer directement les jeux talents et participer à des conférences "constructives" sur la bédé, son univers et ses méthodes de créations. Le tout se déroulera juste en face du Comicon de San Diego, du 19 au 24 Juillet 2011, au San Diego Wine and Culinary Center.

Les chanceux qui pourront se rendre à cette convention pourront ainsi assister à une session de deux heures intitulée "Crime And Terror", dans laquelle Steve Niles et Scott Morse tenteront de créer en live un comic book policier. Brian MacDonald, quant à lui, analysera la structure d'une histoire. Et enfin, Bernie Wrightson, Steve Niles, Scott Morse et Craig Yoe dissèqueront Frankenstein et le monde de l'horreur dans la bédé en général.


Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, et surtout afin de mettre un peu de beurre dans les épinards, ces joyeux lurons se sont réunis atour d'un recueil de dessins exclusifs à l'évènement, et sans éditeur, afin de le mettre en vente pour financer la prochaine convention. Vous trouverez donc dans ce hardcover les dessins de  Mike Mignola, Craig Thompson, Mike et Laura Allred, Paul Pope, Bernie Wrightson, Steve Niles, Greg Rucka, Jill Thompson, Skottie Young, Jim Mahfood, Mike Huddleston, Marc Andreyko, Fabio Moon, Andy Kuhn, Steve Purcell, Doug TenNapel, David Mack et Greg Ruth. Rien que ça !

Et pour ce qui est de la couverture de ce hardcover, c'est Mike Mignola en personne qui s'en est chargé. Et autant le dire de suite, je déteste son dessin ! C'est juste pas beau ! Son dessin me laisse tellement indifférent que je ne peux que terminer cet article par trois petits points...

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